On n’a pas assez parlé du communiqué de Macky Sall présentant ses condoléances au Président Issoufou à la suite de la mort de soldats Nigériens tués mardi dernier dans l’attaque terroriste contre le camp militaire d’Inates.
Émanant du service de presse du Palais et censé exprimer le point de vue du président de la République, c’est une honte pour la langue française et son écriture que, là où l’esprit et l’excellence devraient naturellement régner, on soit obligé de rire d’un tel dysfonctionnement pour ne pas verser des larmes de chagrin à la fois intellectuel.
Un service de presse qui ne connaît pas l’orthographe, une instance de contrôle qui ne la maîtrise pas davantage ou fait preuve d’une vigilance tellement relâchée qu’elle laisse passer un « torchon » qui accable de ridicule le Palais et, par conséquent, nous-mêmes.
Comment ont-ils été choisis pour qu’une telle négligence soit possible? Les responsables de ce pitoyable communiqué, qui engage publiquement Macky Sall, ont-ils été réprimandés, voire déplacés ?
Sans doute un peu d’ironie, de la moquerie, c’est tout. Qu’on ne vous y reprenne plus !
L’orthographe malmenée représente, pourtant, une offense à la langue française, à notre lien, notre culture, notre histoire. A notre identité qui se doit d’avoir du style et de l’allure. Celui qui écrit mal, qui parle mal, surtout quand il se trouve au sommet de notre République, nous fait du mal à tous.
Mais, il n’y a pas qu’à l’Elysée que l’on fait des fautes d’orthographes et grammaticales. Dans le communiqué de Benoit Sambou réagissant à la sortie de Serigne Mbacké Ndiaye sur les mandats présidentiels, il a été relevé des fautes d’orthographe et de syntaxe dans un texte de trois petits paragraphes.