Dans le département de Bignona, est situé un village très connu du nom de Tendouck. Et nous dit-on, cette localité ne veut plus entendre parler de l’office des forages ruraux ( OFOR). La structure gouvernementale aurait fermé le robinet à ces paysans qui ne savent plus à quel saint se vouer.
De source digne de foi, le village gérait un forage depuis 26 ans (1991). Le bijou qui a enchanté en son temps les populations avait été installé par le régime du président Abdou DIOUF.
Et renseigne la même source, c’est par ailleurs le seul parmi plusieurs de la zone qui existe encore. Ce, parce que la structure était dans les mains d’une association, appelée, HONNORO regroupant les villageois et les fils de la localité qui sont dans la diaspora.
« Depuis donc 26 ans les pannes et autres dépenses sont prises en charge par ladite association. Et parfois les dépenses allaient jusqu’à un millions de nos francs mais la rigueur du comité de gestion avait permis que tout soit pris en charge »renseigne la source. Ce comité poursuit-on a même réalisé une extension à ses frais vers les villages environnant de Boutegol et Ediamath.
Avec le président Wade même si Tendouck n’avait aucun problème de gestion, le forage était confié à ASUFOR pour participer à la formation des gérants locaux. Ceci n’a pas empêché Tendouck de continuer à mettre son argent pour aider les populations mais surtout la nouvelle structure à maintenir l’eau.Au paravent avant ASUFOR Tendouck avait déjà piloter un projet d’installation des compteurs pour inciter les populations à une bonne utilisation de l’eau. Chose que les populations ont bien compris et accueilli. Depuis lors (26 ans) les populations n’ont jamais eu d’arriérées occasionnant la fermeture du robinet. Ces populations qui vivent à la sueur de leur front avec le Kadiandou payaient des factures de 300F à 3.000 selon les familles Selon toujours notre interlocuteurCe dernier informe en outre que depuis mars 2017, un nouveau gérant OFOR est installé, sans faire d’audit, il a fait passer les factures d’eau pour des paysans de 6.000 et 12.000 voir 20.000 chaque 30 jours; au lieu de 45 jours. « Plus cher même que dans la capital ».
Quid des raisons, «une estimation faite pour une gestion qu’il ne maitrise pas. Le gérant menace des agents qui refusent de couper les robinets des voisins. Face à ses prix les populations ont décidé de ne pas payer et s’opposer à cette augmentation sans raison qui n’est pas équivalent à leur consommation. L’ofor a aussi, freiné l’entrepreneur qui réalisait la route et qui prenait de l’eau du forage pour arroser la route long d’au moins 50km en raison de 03 citernes par jours » .