Notre pays est en plein dans la semaine de la santé de la mère et de l’enfant. Elle a été lancée depuis mardi par le ministre de la santé et de l’action sociale. La cérémonie a été une occasion pour Abdoulaye Diouf Sarr de revenir sur l’accès des services de qualité. En effet, relever le plateau médical, et améliorer l’accueil et le service au niveau des structures sanitaires demeurent un grand défi
La semaine de la santé de la mère et de l’enfant « constitue une étape majeure dans notre recherche permanente d’un accès universel à des services de qualité sans aucune forme d’exclusion », a dit le ministre maire de la commune de Yoff.
« Les 1000 premiers jours de la vie : de la conception à 2 ans, une fenêtre d’opportunités à saisir a été au delà d’un thème annuel, un concept à porter en bandoulière tout le temps »
C’est d’ailleurs pour cette raison que le gouvernement du Sénégal, fait de la santé de la mère et de l’enfant un facteur déterminant dans la lutte contre la pauvreté et un enjeu stratégique fort pour l’amélioration du capital humain, pilier essentiel du PSE.
Selon lui, les « dernières enquêtes démographiques et de santé au Sénégal ont montré une tendance à la baisse des différents taux de mortalité maternelle et infanto-juvénile ». « Le renforcement de ces acquis nécessite l’accélération de la lutte contre les décès évitables des mères, des nouveau-nés et des enfants’’, a plaidé le ministre.
Cette première édition de la semaine de la santé de la mère et de l’enfant vise « à accroître le niveau de connaissance des individus, des familles et des communautés sur les paquets de services, à consolider l’implication des leaders et acteurs communautaires », a-t-il dit.