CHEIKH TIDIANE MARA VICEPRESIDENT OFNAC : « Il faut détecter toutes les niches de corruptions »
Notre pays a le souci de promouvoir une culture de l’évaluation et du partage de l’information, de la mise en place d’une charte qualité dans les administrations et de privilégier l’information, la sensibilisation et la formation à la gestion de la performance.
C’est d’ailleurs les recommandations de l’atelier portant sur les innovations en matière de prévention et de lutte contre toutes les formes de corruption organisé en collaboration avec le PNUD. C’est ce qu’a fait savoir Cheikh Tidiane Mara Vice-président de l’Ofnac. Il se dit convaincu au même titre que le Secrétaire Général des Nations Unies que : « c’est ensemble que nous arriverons à combattre la corruption ». Et d’ajouter, « Cette volonté s’est illustrée le samedi 9 décembre, consacré par les Nations Unies Journée Internationale de lutte contre la corruption, lors de l’atelier Permettez-moi, à ce sujet, de remercier vivement ce partenaire technique stratégique de la belle opportunité qu’il nous a offerte de bénéficier des connaissances, du savoir et du savoir-faire des deux expertes internationales en matière de stratégies et surtout d’innovations dans la lutte contre la corruption ».
En effet il est nécessité d’identifier toutes les niches de corruption, de lutter contre la corruption dans les écoles, en commençant par la petite enfance. Comme l’illustre, au demeurant, l’ancrage institutionnel fait par le Sénégal qui vient de créer un lien organique entre la Bonne Gouvernance et la Protection de l’Enfance.
« Au moment où, dans notre pays, le Plan Sénégal Emergent (PSE) assigne au partenariat public-privé une fonction stratégique de tout premier ordre, l’OFNAC a identifié le secteur privé comme un acteur majeur dans la lutte contre la corruption. Les lourdes responsabilités qui incombent à ce secteur en tant que moteur de la croissance et son rôle dans la transformation structurelle de l’économie militent en faveur d’initiatives visant la promotion de la transparence dans les opérations et une gestion vertueuse des ressources » conclut-il.
