Chef de l’opposition : Le Gradec propose de revoir le fonctionnement des partis politiques

Le statut du chef de l’opposition continue d’alimenter les débats. Se prononçant sur cette question, le Groupe de recherche et d’appui-conseil pour la démocratie participative et la bonne gouvernance (Gradec) pense qu’il faudrait d’abord revoir la création des partis politiques. Parce que dit Babacar Fall, secrétaire général du Gradec, la façon dont les partis sont crées est trop facile. « Il faut revoir le fonctionnement des partis politiques et faire en sorte qu’ils soient des instruments modernes de conquête du pouvoir. Qu’ils participent un peu à l’éducation citoyenne. La question du statut de l’opposition a été réglée par la réforme constitutionnelle de 2016. Maintenant, il faut voir les critères et éviter que cette question divise les partis politiques, surtout l’opposition. Il faut que les partis politiques, surtout l’opposition, puissent s’accorder sur les critères », conseille M. Fall. Pour lui, le chef de l’opposition ne devrait pas être un poste de sinécure, mais une façon de renforcer le rôle de l’opposition.

Sur le budget qui pourrait être affecté au chef de l’opposition, le Gradec condamne toute tentative d’en faire une position de rentes. D’ailleurs, invite-il, les acteurs politiques à être très prudents sur cette question, parce qu’au niveau de la science politique moderne, il constate qu’il n’y a aucune étude bien établie sur le statut du chef de l’opposition.