Un gendarme a été égorgé près de Bamenda dans le nord-ouest du Cameroun.
Il était en faction sur le pont Ekok qui relie le Cameroun et le Nigéria, voisin.
Jeudi, un couvre-feu a été instauré dans cette ville de la zone anglophone en proie à une crise socio-politique depuis un an.
Deux gendarmes ont été tués mercredi dernier dans une attaque armée contre un poste de contrôle de la gendarmerie à l’entrée de la ville anglophone de Bamenda au Cameroun.
Depuis novembre 2016, la minorité anglophone, qui représente environ 20% des 22 millions de Camerounais et deux régions sur dix, proteste contre ce qu’elle appelle sa « marginalisation » dans la société.
Certains activistes anglophones exigent le retour au fédéralisme et une minorité réclame la partition du Cameroun.
Deux scénarios que refusent catégoriquement les autorités camerounaises.