« Café communal »: une alternative aux réformes de l’acte III de la décentralisation, selon ses initiateurs
L’acte III de la décentralisation, en plus de la communalisation intégrale, entre autres réformes, qu’il a engendré, a aussi beaucoup impacté sur le mode de financement des communes. En plus des compétences alors, transférées, les communes sont appelées aujourd’hui ont en charges leur gouvernance locale, poussant certains à aller à la recherche d’alternatives pour le développement de leur commune. C’est ainsi qu’est né le projet « Café communal ».
Initié par la commune de Fass-Gueule tapée-Colobane, « Café communal » qui en est à sa première édition tenue sous le thème « Partenariat Industriel entre les Entreprises locales de la Commune et l’Internationale », se veut « une forme d’incitation à l’exemplarité aux bonnes pratiques adaptées à notre statut de pays en voie de développement, une manière de booster positivement l’économie territoriale, allant dans le sens de l’édification d’une commune prospère ».
Le taux de chômage agrandissant inquiète de plus en plus les autorités et dans toutes les réflexions et analyse sur l’avenir du Sénégal, la question de l’emploi est souvent citée comme un enjeu fondamental autour duquel devra se construire un consensus large. Et pour cela, il urge de trouver de nouvelles orientations pour palier à ce fléau, à travers de nouveaux mécanismes de création d’emploi et de promotion de l’auto-emploi.
C’est dans cette optique que la mairie de Fass-Gueule Tapée-Colobane, a initié le projet « Café communal », une initiative qui « s’ouvre aux communautés estudiantines, aux acteurs politiques et particulièrement aux entreprises publiques et privées », selon ce proche du Maire de la localité, afin d’apporter une nouvelle dynamique révolutionnaire dans un souci d’éradiquer définitivement le sous-emploi.
Le Maire de la commune, Ousmane Ndoye, abondant dans le même sens a indiqué que; « Notre souhait en initiant ce projet est d’apporter notre contribution à la situation de l’épineux probléme du chômage de nos jeunes citoyens ».
« Inciter les acteurs à partager leurs expériences, opter la co-entreprise comme solution porteuses,encourager l’innovation dans ce monde concurrentiel, s’ouvrir au monde pour le renforcement des capacités de nos entreprises nationales face à la globalisation », tels sont les objectifs qui ont poussé à la création de cette dynamique participative, en à croire toujours, le maire de la commune.
Et ce dernier de poursuivre, « nous savons que quand la volonté politique est présente au rendez-vous de la vision, des programmes et projets, tous les obstacles peuvent être levés. Et nous sommes persuadé qu’une combinaison de synergie bien menées à terme, nous permettra de nous mettre sur la voie du succés ».
Par mounnamak
