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Gumbo, central Equatoria state 2006, a recently widowed woman weeps for her husband who was killed by an unknown armed group the previous night. During the 2013-2015 conflict between the government of South Sudan led by President Salva Kiir and opposition forces led by former Vice President Riek Machar, neither side has shown any respect for international humanitarian law nor for the lives and human rights of civilians. All parties to the conflict attacked civilians on a massive scale, destroying and looting civilian property, raping and abducting women and girls, obstructing humanitarian assistance, and recruiting children into their armed forces. These acts contributed to tens of thousands of deaths, physical injuries, the displacement of over 2 million people, a total loss of livelihoods, destruction of property, and high levels of food insecurity and malnutrition. Such abuses have had severe repercussions on the mental health of thousands of South Sudanese people. The outward signs of trauma and loss are accompanied by often invisible psychological wounds and scars of conflict. In addition to the trauma of being the victim of, witnessing or living in constant fear of human rights violations and abuses, there are daily stressors which have a huge impact on mental health. This image demonstrates some of these effects or what the people of South Sudan have experienced as reported in 'Our hearts have gone dark: Impact of the South Sudan Conflict on Mental Health © 2016

Au Soudan, une jeune femme victime de viol condamnée à mort

Mariée de force à 16 ans, reconnue coupable d' »homicide volontaire » sur son mari qui la violait, Noura Hussein Hammad a été condamnée à la peine de mort.

« La peine prononcée à son encontre est d’une cruauté intolérable » : Amnesty International a fustigé jeudi 10 mai la condamnation à mort par un tribunal soudanais d’une adolescente accusée d’avoir tué, en position de légitime défense, son mari violeur.

Noura Hussein Hammad, 19 ans, « est une victime », a rappelé le directeur régional adjoint d’Amnesty International, Seif Magango, dans un communiqué :

« La peine de mort est le châtiment le plus cruel, inhumain et dégradant. L’appliquer à une victime ne fait que souligner l’échec des autorités soudanaises à reconnaître la violence qu’elle a endurée. » »Les autorités soudanaises doivent annuler cette condamnation manifestement injuste et s’assurer que Noura ait droit à un nouveau procès, équitable, qui prend en compte ces circonstances atténuantes », demande Amnesty International.

Mariée à 16 ans

Le père de Noura Hussein Hammad l’avait forcée à épouser Abdulrahman Hammad à l’âge de 16 ans, la loi soudanaise autorisant le mariage des enfants de plus de 10 ans.

En avril 2017, après avoir terminé ses études secondaires, elle avait dû déménager chez son mari. Mais lorsqu’elle a refusé de consommer son mariage, son mari a appelé deux de ses frères et un cousin pour qu’ils l’aident à la violer, selon l’ONG. Celle-ci détaille :

« Le 2 mai 2017, les trois hommes ont tenu Noura Hussein pendant qu’Abdulrahman l’a violée. Le lendemain, il a à nouveau essayé de la violer, mais elle a réussi à s’échapper dans la cuisine où elle a attrapé un couteau. Dans la bagarre qui s’ensuivit, M. Abdulrahman a succombé à des coups de couteau. »Noura Hussein est alors rentrée chez elle et son père l’a remise à la police.

Reconnue coupable d' »homicide volontaire »

Lors de son procès en juillet 2017, Noura Hussein a été déclarée coupable d' »homicide volontaire » par le tribunal, qui a appliqué une vieille loi qui ne reconnaît pas le viol conjugal.

Noura Hussein Hammad, dont le rêve était de devenir enseignante, est détenue dans une prison pour femmes depuis mai 2017.

Au cours des dernières années, des ONG et des militants des droits des femmes et des enfants ont multiplié les campagnes contre ces mariages forcés, notamment de mineures, un phénomène répandu au Soudan.

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