Selon Les Echos, Bassirou Kébé, l’ex-directeur des droits et de la protection des enfants, n’avait pas tord de fustiger le manque de courage politique de l’Etat face aux violences faites aux enfants. Alors que le pays a été scandalisé le week-end dernier par l’assassinat de deux mômes ( l’une violée et tuée à petit Mbao, et l’autre égorgé à Touba), pas un seul mot des drames n’est dit dans le communiqué du conseil des ministres.
Ce qui veut dire que la question n’a pas été abordée par le chef de l’Etat et ses ministres, qui pourtant ce sont épanchés sur la récurrence des accidents. Mais, cette indifférence ne saurait surprendre, si l’on sait qu’au moment des faits, pendant tout un week-end, et malgré l’annonce des deux drames par la presse, aucune autorité ne s’était officiellement prononcé.