Parmi les 12 priorités d’action retenues lors du 6éme Forum Mondial de l’eau tenu du 12 au 14 mars 2012 à Marseille France, un enjeu de taille était : « améliorer l’hygiène et la santé grâce à l’eau et à l’assainissement »
Pour assurer le bien-être de tous, la garantie selon ce forum passe par l’accès à l’eau pour tous et le droit à l’eau.Qu’en sera-t-il pour le Sénégal qui va abriter le 10 éme sommet en 2021 ?
Quelle communication résiliente développer pour mobiliser à travers les médias nationaux et sous régionaux des pays de l’OMVS pour accompagner le gouvernement du Sénégal dans l’évaluation des thématiques antérieures pour mieux replacer cette nécessité et cette urgence au cœur des politiques bénéfiques liées aux Objectifs du Développement Durable?
Un tel enjeu qui concerne le monde entier ne doit pas être piloté isolément à Diamnadio, loin de la cellule digitale de l’état, et en écartant pratiquement la presse nationale et les consultants en communication. Un tel ostracisme est inconcevable de la part de la cellule de communication du président Abdoulaye Séne connu pourtant pour son esprit d’ouverture et de collaboration.Le prétexte que cela va se tenir en vidéo conférence, ne justifie pas l’absence d’un budget pour des séances de travail de mise à niveau de la presse nationale et son implication à grande échelle, compte tenu de l’importance du forum de Dakar qui se tient dans un contexte de pandémie du covid 19 ,dans lequel la place de l’eau dans l’assainissement, l’hygiène et la santé publique ne reléve plus seulement de la responsabilité de l’état central, mais également de tous ses démembrements ainsi que de tous les acteurs de développement.
Il reste encore quelques mois, il est encore possible de corriger ce dysfonctionnement pour impliquer au moins de la Maison de la presse qui abrite plusieurs structures et associations des acteurs de la presse.
Par Papa Mody Sow
Journaliste consultant