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Aliou Cissé, coach des Lions : «Il ne faut pas nous enterrer»

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Il a conscience que le jeu de son équipe n’est pas encore reluisant. Mais, Aliou Cissé pense que les Lions ne sont pas morts et qu’il ne faut nullement les enterrer. En direction du match de demain contre le Cap-Vert, le coach des Lions se veut satisfait du travail fourni dernièrement par ses joueurs lors des séances d’entraînements.

Coach, vous allez disputer votre deuxième derby dans ce tournoi, le Sénégal est-il prêt face au Cap-Vert ?
Oui nous sommes prêts. Nous avons bien travaillé, vendredi ; ça a été la séance la plus difficile de la semaine. Hier (samedi) aussi on a bien travaillé. On a pu profiter de l’ensemble de notre effectif pour faire deux séances très intéressantes. On connaît bien le Cap vert et on a dû les jouer quatre voire cinq fois. La dernière fois, c’était au mois de juin dernier. Certes, c’était un match amical mais ce fut un match assez âpre. On sait que c’est un derby face à une très belle équipe qui n’est pas là par hasard. Et, comme vous le dites, la cohabitation qu’il y a entre le Cap Vert et le Sénégal donne plus de saveur à ce derby là.
Qu’est-ce qu’il vous faut pour retrouver la confiance ?
On doit continuer le travail parce que pour retrouver de la confiance, il faut travailler. On n’a eu la possibilité de pouvoir le faire avec l’ensemble de notre effectif. mais, depuis quelques jours, tout le monde est là présent mais comme je vous le dit, quand vous êtes absents des terrain en tant que footballeur professionnel de haut niveau, il y a un étape à passer pour, en un moment donner retrouver sa forme d’antan. Cette confiance là, nous l’avons parce qu’il y a une forte solidarité. Depuis 6 ans nous cheminons ensemble.
Vous avez terminé premiers de votre groupe mais non sans peine…
C’est vrai qu’aujourd’hui, nous faisons un début de compétition assez difficile mais je crois qu’on a déjà montré dans le passé qu’on était capable de jouer à un niveau assez intéressant. Nous l’espérons. Nous avons pu travailler. Nous allons nous refugier derrière le travail et aussi derrière l’expérience que nous avons sur le continent africain pour pouvoir bien aborder ce match contre le Cap vert. On ne doit pas faire n’importe quoi non plus ; on ne doit pas confondre vitesse et précipitation. C’est un match qui va durer et plus ça durera, pour nous, mieux c’est.
Êtes-vous sous pression suite aux critiques que vous essuyez tout le temps ?
Je ne sais pas si je suis sous pression, mais en tout cas, je suis concentré et motivé pour mener à bien la mission que le peuple sénégalais m’a assignée. Aujourd’hui, c’est ça qui est important. Dans le haut niveau, on vit toujours sous pression parce qu’on a envie de gagner, de faire de très bons résultats. Maintenant, comme je vous le dis, c’est le poste de sélectionneur qui est difficile. Que ce soit au Cameroun ou en France ou ailleurs. L’équipe nationale appartient au peuple. Les journalistes aussi représentent le peuple. Ils ont le droit de donner leur avis, de dire ce qui ne leur plait pas. J’ai envie de dire que les critiques, si on ne les veut pas, mieux vaut changer de métier. Mais quand vous faites ce métier là, il faut s’attendre à ce que les gens soient critiques et parfois très durs même. Mais il faut se concentrer sur l’essentiel. Et, aujourd’hui, l’essentiel c’est comment faire en sorte que mon équipe retrouve son meilleur niveau.

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