Affaire du test antidopage: Siteu dans le collimateur de l’ONADS
Déclaré perdant de son combat de dimanche dernier face à Modou Lô, le lutteur Siteu n’est peut-être pas encore au bout de ses peines. Il est dans le collimateur de l’Agence mondiale antidopage (ONADS).
Siteu peut se faire du souci. Le lutteur de l’écurie Lansar, qui a refusé de se soumettre à un test antidopage après son combat de dimanche contre Modou Lô, est dans le collimateur de l’Agence mondiale antidopage. Alors que son adversaire du jour, Modou Lô, est resté à l’Arène Nationale deux heures après le combat pour se soumettre à cette obligation inscrite dans les règlements sportifs, le « Phénomène » de Lansar a fait poireauter les contrôleurs. Son absence est, du coup, perçue comme une entorse aux règles, donc passible de sanctions.
Selon L’Observateur, Siteu, qui a été convoqué à trois reprises, aurait « catégoriquement » refusé de se soumettre à un test antidopage après son combat contre Modou Lô. Les sources rapportent que l’Organisation nationale antidopage sportif (ONADS) devrait statuer sur le cas Siteu. L’Agence mondiale antidopage va prendre la suite, parce que, contrairement à Modou Lô, Siteu a refusé de faire le test antidopage. Lorsque Siteu a été convoqué, il a donné comme prétexte de lui laisser le temps d’aller enlever son « Nguimb » (pagne que le lutteur noue et dans lequel est enfoui tout un arsenal mystique). Malheureusement, il n’est pas revenu. Il n’a pas déféré à la convocation après avoir été convoqué à trois reprises. « Si un athlète refuse de faire le test antidopage après trois convocations, il est considéré comme dopé. Donc, il risque des sanctions », a révélé la même source.
Contacté par nos confrères, Max Mbargane, manager du lutteur, promet que « Siteu n’a jamais refusé de se soumettre au test antidopage ». Il explique : « On nous a interpellés dès notre arrivée à l’Arène que Siteu devrait faire un test antidopage. Je leur ai ensuite dit que ce ne serait pas possible pour le moment, parce qu’il (Siteu) ne peut pas enlever son « Nguimb » et ses talismans, car la lutte a ses réalités. Ils m’ont, par la suite, proposé de le faire à la fin du combat. Mais après le combat, il était impossible de faire le test, car Siteu était suivi par un monde fou. J’ai ensuite demandé à la Commission chargée de faire le test si Siteu peut rentrer chez lui et revenir. Ils m’ont répondu par l’affirmative. Malheureusement, à notre retour à l’Arène nationale, il n’y avait personne », dit Max Mbargane, qui accuse le camp de Modou Lô d’être derrière cette affaire pour contrecarrer le recours.