Du nouveau dans l’affaire du double meurtre de Pikine survenu, mi-août 2024. Arrêtée dans le cadre de l’enquête, la danseuse Nabou Leye, proche de l’un des disparus, a bénéficié, hier jeudi, d’une liberté provisoire assortie d’un contrôle judiciaire, selon Me Harouna Basse, contacté par Le Soleil digital.
Une décision qui ne plaît pas aux familles d’Aziz Ba Dabala et de Boubacar Gano, dit Wally. Celles-ci supplient le procureur général, en sa qualité de garant de l’application de la loi dans le ressort de la Cour d’Appel de Dakar, d’user de ses pouvoirs, informe leur avocat, Me Khoureychi Ba. Ce dernier estime que « la libération prématurée de Nabou Leye est une offense à la justice ».
Il se demande comment la mise en cause « a-t-elle pu jouir de la liberté provisoire dans un dossier sans juge, remis à un intérimaire, non encore ouvert, sans un seul acte de procédure pour le moment ? »
Nabou Leye et les autres suspects, à savoir Mamadou Lamine Diaw, Serigne Sarr, Oumar Guèye, Assane Diaw, Ousseynou Diaw et Fallou Diop, ont été inculpés et placés sous mandat de dépôt le 28 août dernier, pour les chefs d’associations de malfaiteurs et complicité d’assassinat avec barbarie.