Le milieu juridique sénégalais depuis plus de trente ans, est ‘’misandre’’. En effet, l’accès au droit, à la justice pour les femmes et les filles est considéré comme un des principaux problèmes dans le système. Le plaidoyer pour pallier à ce fléau est fréquent et occupe même, une place importante dans le discours juridique. Du moins si l’on a croit, Abdoul Hamid Ndiaye.
Au nom du ministre de la justice il a présidé la session de formation sur l’accès des femmes et des filles à la justice. Une rencontre émanant de à l’initiative de la Cellule genre du ministère de la Justice.
L’Object de la rencontre qui a réuni les cadres et les différents acteurs étant de favoriser la promotion des droits des femmes en général. Il s’agit dans ce cadre de travailler à leur prise en compte dans les processus d’élaboration et d’exécution des politiques publiques. « Il faut juste, pousser les cadres de la Justice, à s’imprégner davantage et à échanger des expériences sur les principes juridiques pour les femmes et les filles. Il s’agira pour les cadres du ministère de la Justice de concevoir des actions préventives harmonisées sur les violences basées sur le genre et de les diffuser largement comme moyen de prévention et d’effectivité des droits des femmes et des filles » dit-il.
Un avis partagé par la coordonnatrice de la Cellule Genre du ministère de la Justice. En effet, Ndeye Dieynaba Sylla, se désole du fait que les femmes et les filles n’ont pas toujours le même accès à leurs droits par rapport aux hommes. Mme Sylla estime dans ce sillage que des rencontres similaires vont davantage renforcer la capacité des femmes. Mais aussi faciliter leur accés à la justice….
