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Abus sexuel sur les quatre filles de sa défunte femme, Le père adoptif risque 10 ans de prison ferme

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C’est un reflexe qui n’as as échappé aux regards. Comme si un insecte dégoutant s’été posé sur son épaule gauche, la petite, d’un geste spontané, dégage la main de son beau père qui, répondant à la question du juge, a osé lui touché le corps. Un geste que la benjamin des filles Ngom n’as pu supporter.

Hier, mardi 27 mars 2018, à la barre du tribunal de grande instance de Pikine, A.S Ngom (13ans) a ouvert cette plaie béante depuis des années. Avec ses sœurs, Aïssatou S Ngom (20 ans), Awa.S.Ngom (18 ans), S.S. Ngom (15 ans), ont  fait face à celui qu’elles appellent leur bourreau. Celui-là, qui a épousé leur mère en 2012, aurait satisfait ses penchants (pédophiles)sur elles. Jugé par le juge Firmin Coly et ses assesseurs, Alassane Wade risque 10 ans de prison. A la barre, l’électricien de 52 ans, père de 6 enfants a nié les faits. C’est d’après lui une cabale.

Pourtant, tout est partie de la découverte de sa femme. Cette dernière, absente du procès dit avoir surpris son marie avec la demoiselle. « Ce jour là, quand j’ai fait éruption dans la chambre par surprise,  j’ai vu la fille refaire son soutien-gorge et son col et mon mari refaire le lit qui était froissé ».

A la barre, les victimes une à une ont déposé. Et c’est la plus grande qui commence. Aïssatou, 20 ans: « Au début, il été gentil, mais lorsque ma mère nous a laisser avec lui allant en Gambie, il a commencé à nous battre. Personnellement, après m’avoir battu, il me disait de me déshabiller. Ensuite, il me faisait des attouchements au sexe et aux seins.Mais, il ne m’a jamais pénétré. Le jour où sa femme nous a surpris, il m’avait vu avec mes camarades de classe. Il m a dit: Ah tu joues la pute. on ne vivait plus avec lui, il ma dit de venir à la maison, m’a battu et déshabillée avant de fourrer ses mains  dans mon sexe. Durant des années, il m’a fait la même chose, mais je n’oser en parler parce qu’il me battait toujours ». Awa Ngom, 18 ans ouvre aussi son cœur. Elle dit : « Ils a commencé dés son mariage avec notre mère. Il visualisait des films pornographiques et disait que c’est comme ça que nous allons faire. Et il me le faisait faire sans quoi ça allait chauffer pour moi. Mieux, il me donner une feuille et me disait de citer le nombre d’hommes avec qui j’ai couché. Si je ne disait rien il me battait.. Et j’avait parlé des abus sexuels à ma maman qui ne me croyais pas ». La troisième 14 ans, à l’image de sa grande sœur n’est plus vierge. Diallo.F.Ngom: »Même lorsque ma mère est décédé, il a continué à me faire des attouchements. Tout le temps, il m’était sa mains dans mon sexe pour vérifier si j’entretenait des relations sexuels. Et à chaque fois qu’il me pénétrait et que sa faisait mal, je lui disait d’arrêter ». A.S.Ngom, la petite de 13 ans n’a pas pu retenir ses larmes: « Il attendait que les gens dorment pour me faire ces choses. Un jour, je lui ai dit que je vais crier pour que tout le monde sache ce qu’il me faisait ».

Wade, niant tous ces accusations verra toute la foudre de l’avocat de la partie civile et du procureur s’abattre sur lui. Il va même jusqu’à dire que sa femme aussi faisait partie du coup monté contre lui. Bref, selon lui, tout le monde ment sauf lui. Ses avocats ont plaidé pour la relaxe au bénéfice du doute. L’affaire est mis en délibéré.

 

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