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7éme Parcours: l’artiste Baba Diédhiou vend la culture casamançaise

Le « Niaka » sous toute ses formes a été présenté à la 7éme édition de Parcours sous le thème « Réverbation des pellicules ». Pour cette exposition d’envergure internationale qui a regroupé des artistes, principalement des jeunes, venus du monde entier, Baba a présenté la culture initiatique joola chez les hommes et les femmes.

Baba Diédhiou a su bien faire la transition entre son amour pour le football qu’il a du abandonner après un grave accident et la photographie qu’il exerce aujourd’hui avec professionnalisme et surtout une passion débordante.

Le « Niaka », tel que expliqué par l’artiste qui est à sa première exposition internationale, est l’initiation de la jeune fille joola au bois sacré marquant son entrée dans le groupe des adultes.

« Cela ne se passe pas de la même manière que chez les hommes mais c’est un passage par lequel on apprend à la femme qui elle est, on lui redonne de la valeur, en quelque sorte comment devenir une femme accomplie dans son mariage, dans son foyer », nous explique-t-il.

Pour lui, c’est un manière de faire « revivre certains aspects de la culture casamançaise qui commence à disparaitre. Et cela, en tant qu’artiste, je ne peux le faire que par mes clichets et mes émotions », dira Baba Diédhiou.

En plus de la culture casamançaise mise en exergue dans son tableau, Baba a aussi parlé de l’immigration clandestine. « Aventures incertaines », deux tableaux dans lesquels il représente les dangers de la mer pour sensibiliser sur les risques à l’immigration irrégulière de prend de plus en plus des proportions démesurées au Sénégal.

Très heureux de participer à cet expo de renom dont il est le plus jeune exposant Baba a rendu un vibrant hommage à sa famille qui le « soutient sans faille dans tout ce qu’il fait ». Mais aussi son binôme qui en partie l’a « encouragé à en arriver ici dans l’art ». Khéraba Traoré, artiste peintre, avec qui il a exposé la semaine passée pour l’exposition , est défini par le jeune artiste comme « le gars sûr sur qui il peut compter pour l’expansion de son art ».

Celui qui se surnomme le « photographe photogénique », ne se limite pas seulement à la pellicule. Baba est aussi producteur de film documentaire. Un de ces films a d’ailleurs été projeté au festival du cinéma numérique de Cotonou, nous confie-t-il, avant de nous faire savoir qu’il a été sélectionné pour le festival  Libr’art qui se tenait en Belgique.

 

Par mounamak

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