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62ème session de la Commission de la Condition de la Femme: l »s droits et l’autonomisation de la femme rurale sénégalaise en question

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C’est aujourd’hui que va prendre fin la 62ème session de la Commission de la Condition de la Femme des Nations-Unies. Et c’est une forte délégation qui avait représenté le Sénégal, avec à la tête le Ministre de la Femme, Mme Ndeye Saly Diop Dieng, à la rencontre qui se tenait au siége des Nations-Unies – à New York.

Une occasion pour elle, en présence du représentant permanent du Sénégal auprès de l’ONU, S.E. Fodé Seck, de faire à la tribune du monde, une communication sur « Problèmes à régler et possibilités à exploiter pour parvenir à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes et des filles en milieu rural ».

La CSW 62 a été aussi une occasion pour le Ministre de consolider les relations dajà acquises entre le Sénégal et l’agence onusienne pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, OnuFemmes.

En effet, le Ministre s’est entretenue avec Sous-secrétaire général des Nations Unies et Directrice exécutive de ONU Femmes, Mme Phumzile Mlambo-Ngcuka, ainsi que Mme Diana Louise Ofwona, Directrice Régionale de l’agence ONU Femmes pour l’Afrique Centrale et de
l’Ouest.

Une rencontre pendant laquelle Mme Dieng est largement revenue sur la collaboration avec ONU-FEMME qui encore une fois, a accepté « d’accompagner l’élaboration de la stratégie nationale pour l’autonomisation économique de la femme
au Sénégal ».

Et, une visite Secrétaire Exécutive de OnuFemme à Dakar, en fin juillet 2018, dans le cadre du « renforcement les relations déjà très solides entre l’agence onusienne et l’Etat du Sénégal ».

La délégation sénégalaise, composée de représentants des institutions de la République, des déléguées des organisations de femmes rurales et des jeunes femmes entrepreneures dans les domaines des technologies de l’information et de la communication, a eu à participer au divers ateliers organisés dans le cadre de cette rencontre annuelle internationale.

La question de la violence domestique, conjugale, sexuelle et numérique, les mutilations génitales féminines, les mariages précoces et d’enfants, l’éducation des filles en milieu rural et leur égalité des chances pour parvenir à l’autonomisation, la participation et l’accès des femmes aux médias et aux technologies de l’information et de la communication, font partie des thématiques abordées.

Par ailleurs, le discours du Ministre sénégalais de la femme faisant ressortir « l’engagement du Sénégal dans la voie du développement et de l’autonomisation des
filles et des femmes, particulièrement en zone rurale », en a intéressé plus d’un.

A l’en croire, « la population sénégalaise est majoritairement féminine en zone urbaine avec un taux de 50% et rurale à 54,8%. Pour cela, le Sénégal a décidé d’adopter un nouveau modèle de développement pour accélérer sa marche vers l’émergence. Cette stratégie dénommée « Plan
Sénégal Émergent » (PSE), constitue le référentiel de la politique économique et sociale sur le moyen et le long terme ».

Et cette dernière de rappeler les grandes réalisation de notre pays en faveur de l’égalité du genre, « le Sénégal a instauré la parité dans les instances électives et semi-électives. La
représentation des femmes à l’Assemblée nationale tourne autour de 42%  et au niveau des collectivités locales, elle atteint un taux plus élevé de 47,2%. Et dans l’ensemble, la baisse de l’incidence de la pauvreté s’est avérée particulièrement faible en milieu rural ».

Outre l’agenda officiel de la session, notre pays a été initiateur d’un panel de haut niveau portant sur « L’accès des femmes et des filles aux technologies de l’information et de la communication comme levier d’autonomisation : avancées et perspectives ». Une rencontre qui a vu la participation d’autres délégations nationale invitées à la « Maison du Sénégal » à New York, ainsi que la présence  de l’Envoyée spéciale de l’Union Africaine pour les femmes, la paix et la sécurité et de la Conseillère Spéciale du Président du Groupe de la Banque Islamique de Développement en sciences, technologie et innovation, Dr Hayat SINDI.

 

Par mounamak

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