Le maire de la localité qui tablait sur un chiffre d’affaires de 700 milliards de F Cfa dans dix ans, soit 15% du budget national, avec la création de la Zone industrielle e plus de 10 000 à 20 000 emplois qui allaient profiter à tout le département de Mbour dans le cadre de son plan « Sandiara émergent », devra revoir ses ambitions. Selon les informations de libération, là Cour Suprême a « gâché » ses plans dans son arrêt numéro 08 du 28 mars 2019 obtenu par nos soins.
En effet, l’instance judiciaire supérieure a tout simplement annulé la délibération n°007/COM/SAND du 11 octobre 2014 du conseil municipal de Candira, portant désaffectation de terres du domaine national sises au village de Candira d’une superficie de quarante neuf hectares (49 ha) pour servir de zone industrielle. Ce à la suite d’une procédure intentée par le Gie « Les jeunes agriculteurs de Sandiara » qui contestait cette décision, arguant que la mairie faisait main basse sur leurs terres. C’est d’ailleurs feu Jacques Baudin qui avait intenté la procédure contre la mairie de Sandiara dont les intérêts étaient défendus par Me Abdourahmane So dit « Lénine ». C’est d’ailleurs le même jour que la Cour que la Cour suprême a rendu l’arrêt N°09 du 28/03/19 annule la libération n°16/C-DYA/2017 du 04 novembre 2017 du conseil municipal de Dya, approuvée par arrêté n°101/A.NG/Sg du 9 novembre 2017 à la Sous-préfecture de Ngothie.