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Yeumbeul: La fille d’un célèbre promoteur immobilier se filme nue…

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Anta Nd., 15 ans, a été victime de harcèlement sexuel, pédophilie, incitation à la débauche et tentative de viol de la part de son petit-ami nommé Mamadou Nd, 17 ans. Fille d’un célèbre promoteur immobilier, la gamine fréquente la classe de 4ème dans un établissement public de Keur Massar. L’amant est aussi élève en classe de 4ème dans une école privée de la même localité.

Une affaire de sextape suivie d’échanges de vidéos personnelles salaces via WhatsApp, entre une adolescente de 15 ans et son petit-ami de 17 ans, tourne au chantage sexuel à Yeumbeul. Après avoir fait connaissance, les deux collégiens en classe de 4ème tombent amoureux et sortent ensemble. Ils filent le parfait amour, multiplient des sorties galantes et se comportent tout le temps en Roméo et Juliette sur le chemin de l’école, devant leurs camarades de classe respectifs.

Durant les sept mois d’idylle, les deux amants se font très souvent des appels vidéo via WhatsApp, se livrent à des séances de sextape et échanges leurs vidéos personnelles obscènes.

Quand la fille se trouve seule dans sa chambre, elle se met à poil, active la caméra de son téléphone portable et commence à se filmer. Elle adopte des positions salaces dans la vidéo, exhibe ses parties intimes et s’emploie à tripoter ses seins devant l’œil de la caméra de son cellulaire.

Ainsi, elle récupère ses vidéos intimes et les envoie via WhatsApp à son prince charmant. Ce dernier se filme nu aussi à son tour et envoie les vidéos à la fille du célèbre promoteur immobilier. Mais, après avoir visionné les vidéos, la demoiselle les supprime aussitôt de son cellulaire. Quant à son petit-ami, il conserve jalousement toutes les vidéos salaces et se plait à les regarder seul souvent dans le secret de sa chambre.

 Chauffé à blanc par les vidéos de la fille, Mamadou l’appelle au téléphone et lui propose de coucher ensemble, en guise d’expérimentation. Anta rejette énergiquement l’offre lubrique du jeune garçon. Piqué au vif, le jeune garçon commence ses menaces. Il dit à la fille qu’il conserve toujours ses vidéos salaces personnelles et menace de les publier sur Internet. La fille réalise sa bourde avec son petit-ami, craint d’être jetée en pâture sur les réseaux sociaux et met la pédale douce. Elle ravale en effet son indignation, tempère ses propos et tente de prendre par les sentiments son amant. Mais ce dernier reste insensible aux préoccupations de la fille, revient à la charge et lui fixe un ultimatum.

La fille prend peur, téléphone à son professeur d’espagnol et lui parle de son désarroi. L’enseignant se saisit de l’affaire, rassure la collégienne et informe le procureur de la République de Pikine. Qui instruit le dossier sous forme de soit-transmis (St), active le commissaire de police Diouf-Bauer Ibrahima et ordonne l’arrestation du petit-ami maître-chanteur. En flic expérimenté, l’officier de police judiciaire mijote un plan avec ses hommes opérant en civil et déroule. Le garçon contacte à nouveau la demoiselle et lui donne rendez-vous à la station d’essence de Keur-Massar pour aller s’envoyer en l’air dans un endroit discret. L’adolescente alerte alors le commissaire Diouf-Bauer, qui monte au front et demande à la petite de jouer le jeu. Il  lâche ensuite ses éléments, à bord d’un véhicule banalisé, sur les traces de la minette et coordonne à distance l’opération.

Arrivés au lieu du rendez-vous, les policiers surveillent du regard les moindres faits et gestes de la fille, qui se signale au jeune garçon. Celui-ci sort du bois, se présente devant elle et l’invite à le suivre. Les flics entrent en action, surprennent le garçon et lui passent la paire de menottes. Ils confisquent son téléphone portable, fouillent la mémoire de l’appareil et découvrent les vidéos salaces personnelles de la gamine en mode sextape. Ils les conduisent au commissariat et les livrent aux enquêteurs. Qui appellent les parents respectifs des deux amants et leur montrent les vidéos de la mineure. Ceux-ci marquent leur stupéfaction, craquent et versent de chaudes larmes dans le bureau des policiers. Après la garde à vue, Mamadou Nd. a été déféré lundi dernier au parquet puis placé sous mandat de dépôt.

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