Violences faites aux femmes: Des victimes livrent des témoignages glaçants sur twitter
Pour les 16 jours d’activisme initié par les organisations de défenses des droits des femmes, la mobilisation et l’engagement se sentent sur les réseaux sociaux. Des hommes et des femmes, se donnent la main pour un énième combat. Dans ce sens, Sow Fatou @zahrasaiid, très connue sur la TL, a ouvert une fenêtre de confessions aux victimes de violences pour leur permettre de sortir du mutisme et raconter leurs histoires, se libérer. Une initiative qui porte ses fruits car les témoignages tombent, des femmes s’ouvrent et parlent de leur malheureuse expérience. Le viol, est le le maux, qui pollue la vie de ces jeunes femmes. Lisez leurs histoires, racontées par elles même.
La première, qui parle sous le couvert de l’anonymat, raconte comment, pendant longtemps, elle a été violée par ces deux cousins. Elle dénonce l’attitude des parents qui ont tendance à ne pas laisser les enfants s’exprimer sous prétexte qu’ils vont apprendre à mentir.
La seconde elle, n’a pas subi le mal directement, mais c’est toujours dans le cercle restreint du voisinage et de l’école. Elle a acquis une réputation de fille de mœurs légères. C’est à 7 ans que cette jeune fille a été victime d’attouchements de la part d’un boutiquier du quartier, s’en est suivi viol et attouchement à répétition.
Après la victime du boutiquier, une autre brise le silence Celle-ci a été victime d’inceste de la part de son frère et un de ses amis. Elle raconte son amertume.
« Pour ma part, je me demande toujours si c’est un acte d’abus ou pas… J’avais 6 ans, mon grand frère et on ami m’ont mis nu, et ensuite, chacun des deux, à tour de rôle, ont mis leur sexe dans mon derrière pour ensuite me demander de ne rien dire à ma mère. C’est ce genre de situation qui font que, je ferais tout pour que ma fille soit proche de moi, ça pourrait à l’avenir lui éviter ce genre de situation ».
Une autre, âgée de 8ans à l’époque des faits, raconte comment le chauffeur de sa tante à voulu abuser d’elle.
« J’hésitais avant d’écrire mes les publications m’ont motivée. Je ne sais pas si j’en suis sortie par coup de chance ou par courage, en tout cas je ne laisserai jamais pareille situation arriver à ma filles. Je devais avoir 7 ou 8 ans à l’époque, c’est assez flou, mais je me rappelle encore de quelques détails. Je passais toujours mes vacances chez ma tante, avec mes cousins. Le problème, c’était pas eux mais le chauffeur de ma tante. Insouciante à l’époque, je voyais jamais le danger autour de moi. Donc naturellement je jouais avec lui, je l’accompagnais souvent à ses promenades ou à la boutique. Mais un soir on était assis devant la maison (en face de la plage de Yarakh), il a commencé a mettre sa main sous ma jupe et a monter vers mes parties intimes. Je l’ai stopper et je suis partie en courant. Et le lendemain je l’ai menacé de le dénoncer et il arrêter. Depuis lors je suis détachée avec les chauffeurs et les gardiens ».
