Le Sénégal a enregistré ces dernières années des résultats encourageants, en ce qui concerne le dépistage des femmes enceintes, la mise sous traitement antirétroviral des femmes enceintes, séropositives et, le taux de TME (Transmission Mère-Enfant) passé entre 2008 et 2014 de 7,2 à 3,2%. Et selon un communiqué transmis à notre rédaction et qui informe que la DLSI (Division de Lutte contre le Sida et les IST), en collaboration avec le CNLS(Conseil National de Lutte contre le Sida) et les partenaires au développement, va restituer, une étude face à la presse. Il s’agit en effet de l’enquête sur l’évaluation du taux de transmission de la mère à l’enfant durant l’année 2017.
Le texte notifie cependant que des défis subsistent toutefois en ce qui concerne l’atteinte des objectifs des « 90-90-90 » à propos de la prise en charge du couple mère- enfant.. En effet, le Sénégal à l’instar de la communauté internationale a élaboré son Plan national d’eTME qui a été lancé le 1er Décembre 2012, suivi de micros plans élaborés dans toutes les régions qui sont en train d’être mis en œuvre et évalués régulièrement. Ce plan fait suite à une analyse détaillée des goulots d’étranglements de la PTME et de la SMNI.
Dans le Plan Stratégique National de lutte contre le SIDA 2014 /2017, il est prévu une évaluation du taux de TME du VIH en 2017, c’est ainsi que la DLSI en collaboration avec le CNLS et les partenaires au développement a organisé une enquête sur l’évaluation du Taux de transmission du VIH de la mère à l’enfant (TME) après celles de 2011 et 2014.
La politique menée par le Sénégal est en conformité avec la stratégie mondiale d’élimination de la transmission mère-enfant (eTME) .Celle-ci est fondée sur des évidences qui visent à s’assurer que la mère vivant avec le VIH ne le transmette pas à son bébé pendant la grossesse, l’accouchement et l’allaitement.
Nous vous remercions par avance des dispositions que vous voudrez bien prendre en vue de la couverture de cet atelier
