La disparition de l’artiste le plus populaire de sa génération, avec plus de 300 millions d’albums vendus, a bouleversé toute la planète. Une disparition, seulement quelques jours avant son grand retour annoncé sur scène.
Il est 17h20 à Los Angeles, ce jeudi 25 juin 2009, lorsque les médias américains annonce la nouvelle. Michael Jackson vient de succomber à un arrêt cardiaque, dans un manoir du quartier huppé de Holmby Hills à Los Angeles.
Alors que les images du transfert du corps de Michael Jackson tournent en boucle. Une onde de choc se propage à travers la planète. Pourtant quelques mois plus tôt, le 5 mars 2009, Michael Jackson annonce à Londres, devant des fans hystériques, son grand retour sur scène, après 12 ans d’absence. La star prévient alors This is It sera son dernier show.
Les fans vont jusqu’à camper pour décrocher l’un des 850.000 billets mis en vente. Très vite, les répétitions débutent à Los Angeles. Michael Jackson n’a que peu de temps pour préparer ce show monumental. La star est sous pression, les rumeurs se multiplient sur son état de santé.
La nuit du drame
Le soir du 24 juin, lorsque Michael Jackson rentre chez lui après une longue répétition, il ne parvient pas à trouver le sommeil. Il se tourne alors vers le Dr Conrad Murray, le médecin personnel de la star.
À 1h30 du matin, il lui donne un mélange puissant de 2 anxiolytiques et d’un sédatif. Mais ce cocktail explosif ne fait plus effet sur la star qui passe une nuit blanche. Le Dr Murray lui administre alors un anesthésique général, normalement réservé au milieu hospitalier : le propofol.
Michael Jackson fait un arrêt cardiaque, victime de ce mélange médicamenteux. Le Dr Murray tente de le réanimer, en vain. Le 7 juillet, 15 jours après la mort de Michael Jackson, une cérémonie d’hommage est organisée dans la salle même où il répétait à Los Angeles.
Comme un dernier adieu à une icône au talent inégalable. Michael Jackson sera inhumé dans un cimetière du nord de Los Angeles. La dernière demeure du King Of Pop, où il repose depuis 10 ans à l’abri des regards.