Un Américain a plaidé coupable jeudi du meurtre, en 2016, de sa belle-fille adolescente, atteinte d’un handicap. Il est également accusé de l’avoir violée et mise enceinte.
Holli Jeffcoat, a vécu un véritable calvaire. Un mois avant sa mort, elle avait dit au personnel de son école qu’elle avait peur de rentrer chez elle, craignant de devoir à nouveau avoir des relations sexuelles avec son beau-père. Ce dernier a plaidé coupable jeudi du meurtre de l’adolescente de 18 ans. Il est accusé, en plus, de l’avoir violée et mise enceinte. James Holland devrait être condamné à la prison à vie sans possibilité de remise en liberté.
Les faits se sont déroulés au Texas, rapporte la chaîne locale KFDA. En février 2016, Hollie a été découverte morte sur le sol de sa maison d’enfance, la gorge tranchée et son utérus retiré. La demeure avait ensuite été incendiée, dans l’espoir, selon la police, de cacher le crime. James Holland, a rapidement été interpellé. Les enquêteurs l’ont soupçonné d’avoir abusé de l’adolescente, atteinte d’un lourd retard mental, dès ses 12 ans. Sa mère, elle aussi, a été interpellée, accusée d’avoir laissé son mari maltraiter sa fille.
La mère complice
D’après les autorités, Debi Holland savait ce que subissait Holli. Elle aurait même fait jurer à sa fille de ne rien dire parce que James Holland était celui qui payait le loyer et qu’elle avait besoin d’argent. Elle lui aurait également dit qu’elle ne voulait pas du bébé qu’elle attendait et que son mari la ferait avorter avec un cintre. Lors de l’enquête, les autorités ont découvert dans les recherches Internet de Debi Holland des adresses pornographiques évoquant l’inceste, notamment celui entre beau-père et belle-fille.
Les deux sont poursuivis pour la mort de la jeune fille. «Nous sommes satisfaits parce qu’il a finalement décidé de prendre ses responsabilités pour ce qu’il a fait et il devrait passer le reste de sa vie en prison, en pensant à ça. Mais nous sommes en colère que cela ait pris trois ans pour qu’il parle», a déclaré l’oncle de Holli, Ronny Lemmond, au «Lubbock Avalanche-Journal», qui a en outre regretté que ces aveux interviennent uniquement dans le cadre d’un accord passé avec la justice. La mère et le beau-père plaident en revanche tous les deux non coupable des faits d’abus sexuels.
