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Tripoli demande la levée de l’embargo sur les armes

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Le secrétaire d’Etat américain Rex Tillerson a appelé vendredi « tous les acteurs libyens à participer de manière constructive » à la médiation de l’ONU, en recevant le Premier ministre du gouvernement d’union Fayez al-Sarraj.
Le chef du gouvernement libyen d’union nationale (GNA) Fayez al-Sarraj a demandé hier à Washington la levée de l’embargo sur les armes, imposé à son pays depuis 2011 par l’ONU.

Au début d’une rencontre au Pentagone avec le ministre américain de la Défense Jim Mattis, Fayez al-Sarraj a souligné que la Libye était confrontée à de nombreux défis en termes d’extrémisme et de terrorisme.

« Mais il y a un autre défi auquel nous faisons face, celui du manque de capacités et de moyens, ainsi que l’embargo sur les armes », a-t-il ajouté en référence à l’embargo décrété en 2011 par l’ONU dans la foulée de la révolte qui a conduit à la chute du régime de Mouammar Kadhafi.

L’homme fort de l’est de la Libye, le maréchal Khalifa Haftar, conteste l’autorité du GNA basé à Tripoli et se présente comme un interlocuteur indispensable pour résoudre le casse-tête libyen.

Les Etats-Unis soutiennent le gouvernement d’union

Le secrétaire d’Etat américain Rex Tillerson a appelé « tous les acteurs libyens à participer de manière constructive » à la médiation de l’ONU, en recevant le Premier ministre du gouvernement d’union Fayez al-Sarraj.
Le dirigeant libyen, qui peine à imposer son autorité sur de larges pans de la Libye déchirée entre pouvoirs politiques rivaux depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011, a également été reçu par le président Donald Trump à la Maison Blanche.

Rex Tillerson « a réaffirmé le soutien total des Etats-Unis au Premier ministre Sarraj, au gouvernement d’union (GNA) et à l’accord sur la transition politique », a déclaré le département d’Etat dans un communiqué.
Les deux hommes ont évoqué « la nécessité que tous les acteurs libyens et internationaux soutiennent le plan d’action » de l’émissaire de l’ONU Ghassan Salamé afin de « faire progresser le processus de réconciliation nationale et jeter les bases pour que la Libye puisse organiser des élections nationales réussies », a-t-il ajouté.

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