Réunis avant-hier, les enseignants de l’APR ont passé en revue l’actualité politique nationale. Une situation marquée, entre autres, par le procès du maire Khalifa Sall relatif à la caisse d’avance et la supposée « plainte » des libéraux contre le PM Dionne. Pour Maty Senghor Beye et ses camarades, les renvois répétitifs du procès de Khalifa Sall prouvent à suffisance que ce dernier et ses conseillers juridiques sont dépourvus d’arguments.
Ces enseignants condamnent des agitations ayant l’allure d’une récupération politique de l’ancien maire de Thiès, Idrissa Seck, qui a évoqué dans sa récente sortie la manipulation du pouvoir judiciaire par le président de la République. « Il nous rappelle sa stratégie et sa technique utilisées à l’époque pour liquider politiquement l’ancien directeur général des chemins de fer, Mbaye Diouf, responsable politique incontournable d’alors, rien que pour satisfaire son rêve de devenir le nouvel homme fort politique de Thiès », relèvent-ils non sans inscrire le cas Khadim Bousso dans cette logique.
« Nous lui disons que le Président de la République n’est pas dans son jeu. Encore une fois, nous lui rappelons que quelqu’un qui n’a plus une envergure départementale n’a aucune leçon à donner à Monsieur Macky Sall. Monsieur Idrissa Seck gagnerait mieux à réorganiser son parti, qui, de jour en jour, est en train de se débrider sous l’effet de son comportement mesquin et barbare », constatent les enseignants apéristes de la capitale du Rail.
Concernant cette supposée plainte agitée par le Comité directeur du PDS, « désespéré et sachant que tout espoir est perdu pour récupérer ce pouvoir perdu en 2012 », le Réseau des enseignants républicains de Thiès répond par le mépris. « Car après toutes les tentatives vaines de déstabiliser le régime, ils n’ont plus d’arguments si ce n’est de se lancer dans l’invective. Mais heureusement, les Sénégalais sont assez mûrs pour ne pas tomber dans leur piège. Aujourd’hui, la seule et unique pétition qui urge, c’est celle agitée par les Sénégalais consistant à demander à Karim Wade de payer ce qu’il leur doit et à Idrissa Seck d’arrêter de faire le gros dos. L’histoire est là. »
