Le candidat de la coalition Madické 2019 s’est félicité hier de la décision prise par le ministre de l’Intérieur de doter les candidats à la présidentielle d’une escorte pour veiller à leur sécurité. Face aux journalistes, Me Madické Niang a soutenu qu’il ne doit pas y avoir de ségrégation entre les différents candidats. A Birkilane Boussobe, Touba Mbella et Diamal, le candidat à la présidentielle est allé rendre une visite de courtoisie aux marabouts de ces localités. Mieux vaut tard que jamais dit le proverbe. Celui-ci s’applique à la décision du ministre de l’intérieur Aly Ngouille Ndiaye d’affecter des forces de l’ordre aux différents candidats à l’élection présidentielle du 24 février prochain.
Cette mesure fait suite aux affrontements violents survenus à Tambacounda lundi dernier et qui avaient fait au moins deux morts et d’importants dégâts matériels. Interrogé par les journalistes à sa sortie de visite chez serigne cheikh Mbacké à Touba Mbella, Me Madické Niang n’a pas caché son enthousiasme après cette mesure. « Nous sommes tous des candidats et même si le président Macky Sall est le président en exercice, il est candidat comme nous. Or, sa sécurité est assurée par les forces de police ou de la gendarmerie. Donc, je salue la décision qui a été prise par le ministre de l’Intérieur de faire de sorte que nous puissions être accompagnés par les forces de l’ordre. C’est une excellente chose » a-t-il confié.
Selon le candidat qui prône le programme « Jamm ak Khéweul », la présence des forces de l’ordre dans les caravanes des candidats constituera une force de dissuasion. « Cela va permettre de ne pas subir de provocations mais aussi ça va permettre qu’on puisse ressentir que nous sommes comme tous les autres candidats et que nous bénéficions de la protection de l’État. Ça, c’est une excellente chose et je salue cette mesure avec plaisir» a poursuivi Me Madické Niang. il est revenu sur les incidents survenus au cours de son meeting de sedhiou pour considérer que les choses auraient pu dégénérer du fait des provocations des militants de Bby.
selon l’ancien ministre des Affaires étrangères, le p ire a été évité ce jour-là grâce à la sérénité des responsables de sa campagne. Madické Niang refuse de débattre avec l’opposition expliquant les raisons qui le poussent à refuser de débattre avec l’opposition, le candidat à la présidentielle de soutenir : « Je considère que le débat n’est pas entre moi et mes frères de l’opposition. Je considère qu’il y a aujourd’hui deux camps. Or, pour qu’il y ait un débat sérieux, il faut deux camps. Le premier, c’est celui du pouvoir qui va venir défendre son bilan que nous critiquerons. Au-delà des critiques, nous apporterons des réponses sur les préoccupations des Sénégalais. C’est ça, le débat et c’est pourquoi je dis que sans le président Macky Sall à cette étape, je ne peux pas accepter un débat dans lequel je ne trouverai que des candidats de l’opposition.
C’est passer le temps à amoindrir nos chances. Nous devons faire un bloc, nous sommes le camp du changement. Nous devons faire de sorte que toutes les coalitions puissent avoir le maximum de suffrages pour amener le président Macky Sall au deuxième tour » a indiqué Me Madické Niang. Visite chez le petit-fils de son marabout à Touba Mbella Après avoir pris le départ à Kaolack, Me Madické Niang est passé par Birkilane dans le quartier Boussobés chez serigne Ahmadou Mbacké avant de se rendre à Touba Mbella chez serigne cheikh Mbacké. ce dernier est le petit-fils de serigne Massamba Mbacké, son guide spirituel. très enthousiaste, le candidat à la présidentielle de dire que cette maison religieuse qu’il est entrain de visiter est spéciale pour lui parce que c’est celle de serigne Mouhamadane Mbacké qui est le deuxième Khalife de serigne Massamba Mbacké. « C’est ma propre famille. Moi même je suis un disciple de serigne Massamba Mbacké. Et c’est mon marabout qui est l’actuel khalife de serigne Massamba Mbacké. Venir ici, c’est venir dans ma famille. Vous avez vu la passion, l’engouement qui habite les populations. Elles ont été informés il y a moins d’une heure et se sont vite regroupées pour venir me manifester leur soutien et leur sympathie. Donc, je suis heureux d’être là. J’ai visité toutes les familles religieuses mais c’est tout à fait normal que je vienne chez moi ici » a réitéré l’avocat, ancien ministre et candidat à la présidentielle. le convoi a ensuite pris le chemin de Gossas.