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Secteur agricole : l’USAID, note de sérieux manquements sur la performance et la productivité agricole du Sénégal

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C’est à l’occasion de l’atelier sur l’utilisation et l’occupation des terres en Afrique de l’Ouest  organisé par United States agency international développement (USAID) en collaboration avec le Comité permanent  inter états de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS) que  Scott Dobberstein, directeur de la mission USAID Sénégal a déclaré que : «  La productivité et la performance du secteur agricole au Sénégal se heurte à de sérieux obstacles. Les gouvernements et les populations de la région vivent encore sous la menace d’une crise alimentaire. Cette menace est si réelle et imminente que les gouvernements nationaux et les décideurs au niveau régional ont élaboré de nombreuses politiques visant à améliorer la sécurité alimentaire ».

Le directeur de la mission de l’USAID a aussi expliqué que : « La progression incessante de l’expansion agricole à travers la sous-région n’a pas encore permis de réaliser des gains significatifs en termes de productivités agricole et d’amélioration de la nutrition nécessaire  pour soutenir une population en plein essor ». Et de révéler que : « Le principale objectif principal du programme est de mesurer et de décrire les tendances d’utilisation et d’occupation des terres dans les 17 pays de la sous-région d’Afrique de l’Ouest au cours de trois années différentes : 1975, 2000, 2013 ».

« Les pays d’Afrique de l’ouest traversent une période marqué par des changements importants d’ordre démographique, politique  économiques et environnemental. La croissance démographique est l’une des questions les plus urgentes auxquelles ils sont confrontés », a soutenu Scott Dobberstein.

Il a aussi rappelé qu’ « En 2015, la population des 17 pays participant à ce programme d’utilisation et d’occupation des terres était estimée à 369 millions de personnes. Cette population devrait doubler à l’horizon 2050 pour atteindre 835 millions de personnes ».

« Les autres pressions pesant sur la sous-région, comprennent les changements environnementaux et les effets de la sècheresse à long terme, en particulier celle qui a frappé le Sahel au milieu des années 1970 jusqu’aux années 1980 », s’est-il souvenu. Et ajoute que : « Cette sècheresse a obligé les agriculteurs cherchant à maintenir leur sécurité alimentaire, à aller s’installer dans les zones marginales. Malheureusement cette quête de sécurité alimentaire s’est davantage appuyée sur l’expansion  de l’agriculture que sur la vulgarisation agricole.

 

La Rédaction

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