Le service départemental des Sports de Mbour veut aller en croisade contre l’ouverture anarchique des salles de fitness et d’arts martiaux (Dojos) qui essaiment un peu partout dans la ville. Une présence massive qui n’est pas sans conséquence pour les gens qui fréquentes ces entités ou les services offerts doivent être strictement encadrés.
C’est le constat fait par la chef du Service départemental de Sports de Mbour, Tiguida Camara Badiane. Qui souligne pourtant que cette activité est encadrée par la réglementation : « Ces entités sont régies par des normes qu’elles doivent respecter. Nous voulons donc que les gens qui fréquentent ces salles bénéficient de services offerts par les professeurs rompus à la tache pour avoir été formés », a estimé Mme Badiane.
Pour qui, il y a des textes qui régissent l’ouverture de ces salles et convient de les appliquer. « Cela passe d’abord par la formation des gens qui en sont les promoteurs. Et après cette formation, nous allons les accompagner dans les autres démarches comme la mise aux normes (hygiène, climatisation, aération etc.) », a-t-elle préconisé.
La patronne du Sport à Mbour renseigne que pour une telle mesure, il faut d’abord faire des démarches auprès des structures qui s’en chargent pour une inspection. C’est seulement après cette étapes et l’approbation par ces services qu’intervient le service des Sports : « Nous les aidons à avoir un agrément au niveau du ministère des Sports qui donne les autorisations pour ouvrir une salle de sport ».