Pour vouloir faire du bien, Babacar Ndiaye s’est retrouvé dans le pétrin et a passé plusieurs jours en prison, avant de bénéficier d’une peine assortie de sursis. Un moindre mal puisqu’il aurait pu passer plusieurs années en prison si le tribunal avait retenu sa culpabilité sur le délit de viol qui pesait sur lui. Mai, par chance il n’a été retenu que le délit de détournement de mineur. Ce qui lui a valu d’être condamné à un mois assorti de sursis.
Les fait se sont déroulés au courant de ce mois de décembre à Rufisque. Né en 1987, le jeune tailleur a expliqué avoir croisé la jeune fille dans la rue vers les coups d’une heure du matin. Revenant en détail sur cette rencontre, il a expliqué : « Lorsque je l’ai vue errer dans la rue, je l’ai saluée et je lui est dit que c’est dangereux pour une fille de son âge de marché seule dans la rue à cet heure de la nuit. Lorsque je lui est proposé de la raccompagner, elle m’a fait savoir qu’elle avait faim. Comme j’habite pas loin de la maison du chef de quartier je lui est invité à entrer chez moi afin de lui trouver quelque chose à manger ».
C’est dans ces circonstances poursuit-il, que cette dernière lui a dit qu’elle habitait à Leona. Et d’après lui, après lui avoir donné à manger, il la laissé partir. Mais grande fut sa surprise, lorsque le lundi on l’a appelé de son atelier, pour lui dire de venir répondre à la police.
En réalité, si les choses en sont arrivées là, c’est parce que la jeune fille qui n’a pas passé la nuit chez elle , leur a raconté le lendemain plusieurs versions. Et puisque le rapport d’expertise fait état d’un viol, ses parents sont très vite remontés vers le jeune tailleur dont le seul tort est d’avoir hébergé la jeune fille, pendant quelques instants. Mais, par chance, à la barre, la jeune fille a déchargé le mise en cause.
