La première session ordinaire du Conseil économique, social et environnemental (Cese) de l’année 2019 a vécu lundi par un partage du Rapport général des travaux de l’année précédente. Malgré les nombreuses initiatives et reformes gouvernementales qui ont marqué l’année 2018, le Cese a relevé quelques manquements dans les activités de l’Etat. « Quant à la la gouvernance territoriale, au-delà de la volonté politique affirmée, elle est toujours caractérisée par une insuffisante de coproduction des acteurs, une inadéquation du système de financement du développement local, une maitrise insuffisante de l’information territoriale et une faiblesse dans le pilotage du développement territorial et de la gouvernance », a noté le rapporteur, Marie Ba, de la Commission spéciale du plan.
Parmi les recommandations, le Cese conseille de rééquilibrer les budgets des ministères en renforçant les dépenses d’investissements. Concernant l’environnement des affaires, l’institution dirigée par Aminata Tall préconise de rendre effective la dématérialisation des procédures en luttant contre les réticences et les lenteurs administratives. Aussi, le Cese recommande-t-il de prendre en charge dans les finances de la Délégation rapide à l’entreprenariat (Der) 2019, les projets des acteurs de la pêche, mais également de lutter contre les démarches sauvages et procéder à la fermeture de la décharge de Mbeubeuss, entre autres recommandations.