Dakar sera le hub sanitaire du 27 août au 31 août 2018 oû 47 délégations venant de 47 pays Africains vont se réunir pour discuter sur des thèmes majeurs que sont le paludisme, le VIH/SIDA, la santé de la femme. Par ailleurs, il révèle que 80% de la population sénégalaise et du Sud Sahara s’adresse au guérisseur pour leur Santé.
« L’absence de la science endogène à travers la médecine traditionnelle est notée lors de cette rencontre au moment où la recherche de solutions endogènes pour une réelle prise en charge de nos systèmes de santé est enclenchée. La rencontre de Dakar devrait donc être un fort moment voire une opportunité essentielle d’interpeller les décideurs de la santé du continent sur des enjeux majeurs et des changements essentiels qu’il faut apporter à notre système, base de tout développement », explique d’emblée Babacar Sène, chargé de la communication du programme. D’après lui, il serait nécessaire d’interpeller les décideurs sur la limite de leur thème de discussion.
« En effet, ce thème doit être élargi pour les préoccupations telles que la lutte contre la malnutrition. Ils doivent comprendre que la malnutrition à elle seule tue plus que le paludisme, le SIDA et la tuberculose réunis. Mais aussi sur la lutte contre le trafic des médicaments placebos, toxiques, inutiles et nuisibles.
Il s’agira d’interpeller non seulement sur la nécessité de trouver des solutions locales à nos problèmes de santé locaux, surtout que des solutions existent, mais aussi interpeller les uns et les autres sur le caractère extrêmement important et symbolique de cet important rendez-vous », a indiqué Babacar Sène, et d’enchaîner que : « Cette rencontre devra permettre de rappeler que l’OMS a déclaré le 31 Août Journée Africaine de la Médecine Traditionnelle. Il serait vraiment un gros dommage de ne pas introduire un aspect extrêmement important qui doit faire l’objet numéro un de cette rencontre, à savoir: introduction judicieuse de la médecine traditionnelle dans nos systèmes de santé ».
D’ailleurs, il révèle que puisque l’OMS reconnait que 80% de la populations africaine au sud du Sahara s’adresse aux guérisseurs pour leur santé mais aussi pour leur éducation pour la santé.
La non implication de ce thème serait préoccupante pour l’avenir sanitaire de nos pays » Et c’est pourquoi : » lors de cette rencontre il était opportun d’informer les décideurs de l’existence de solutions réelles, efficaces, disponibles, atoxiques pour le VIH/SIDA, la maladie à virus Ebola, le combat de la malnutrition etc, sans lesquelles aucun développement n’est possible pour nos pays, notamment si la santé base de tout développement se trouve toujours dans des mains et systèmes exogènes.
Notre continent aa beaucoup à donner à l’occident et qu’en même temps les solutions endogènes existent ».
