La situation de l’école sénégalaise préoccupe l’évêque de Saint Louis. Selon Mgr Ernest Sambou, beaucoup d’élèves sénégalais souffrent dans les établissements parce que ne s’exprimant pas en français. Ils souffrent parce que certains professeurs se permettent, en classe, de leur expliquer des leçons en wolof plutôt qu’en français. « Mais, le problème, c’est qu’au moment des examens, ces élèves souffrent, car ils se trouvent devant des sujets libellés en bon français qu’ils ne comprennent même pas. Du coup, le pourcentage des résultats des examens est inversé : au lieu de 70% d’admis au baccalauréat et 30 % d’échec, c’est plutôt 30% d’admis. C’est le cas de le dire », a regretté Mgr Sambou, qui pense que cette situation est inquiétante pour l’avenir du Sénégal. Il a invité à un sursaut national pour venir au secours de l’école sénégalaise où tous les protagonistes travailleraient ensemble en vue d’une solution viable et durable qui mettrait fin à cette situation dont souffrent aussi les parents d’élèves. Il n’a pas oublié les handicapés, qui faute d’assistance, sont devenus des mendiants dans les grandes villes.