Du pont du Relais où il avait élu domicile, Issa Diamé a été envoyé directement au commissariat du point E, d’où il a été déféré au parquet. Se faisant passé pour un déficient mental alors qu’il jouit de toutes ses facultés, le jeune homme va devoir répondre des délits d’occupation illégale de la voie publique, sans domicile fixe, détention d’armes blanches et documents divers.
Dans cette affaire, tout est parti lorsqu’un médecin en service à l’hôpital psychiatrique de Thiaroye, a saisi l’association « And Taxawu gni wérédi », avec qui il collabore , pour leur parler de la situation d’un malade mental qui élu domicile sur le pont. C’est donc dans ces circonstances, que le président de l’association est allé sur place avec ses camarades pour s’enquérir de la situation. Sur les lieux, ils ont trouvé un individu couché sous une tente qu’il a érigé sur ledit pont. Donnant l’image d’un dortoir d’un fou avec ses bagages.
Seulement, lorsqu’il l’ont abordé, ce dernier leur a parlé correctement tout en déclinant son identité et son adresse. Là, ils avaient compris qu’il n’avait pas affaire à un malade mental comme ce dernier voulait le faire croire. C’est ainsi qu’il lui ont notifié qu’ils voulaient notifié les lieux. Sans aucune arrière pensée, le faux malade mental les a laissé faire. Sur ceux, ils ont fouillé de fond en comble les lieux, et c’est là qu’ils ont découvert des sacs contenant des coupe-coupes et divers documents (Chéquiers, cartes grises, pièces d’identité..).
Doutant des réelles motivations de cet homme, ils l’ont ainsi conduit au commissariat de point E. Interrogé, I. Diamé qui a donné toute sa filiation et qui reconnait qu’il jouit de toutes ses facultés mentales. Mais, il a nié sans convaincre avoir ramassé dans une poubelle les larmes blanches et les divers autres objets retrouvés dans ses bagages. Selon lui, s’il a élu domicile sur le pont. C’est pour juste se reposer parce qu’il n’a pas où dormir, encore moins de parents ou des revenus pour survivre.