Plaidoyer pour la valorisation de l’apport de la femme rurale dans la résilience sociale et communautaire
La communauté internationale a commémoré ce 15 octobre la journée internationale de la femme rurale, instituée dans le but « de mesurer les progrès réalisés et d’identifier les contraintes, les défis et les besoins émergents pour y apporter des réponses adaptées ».
Le Sénégal, n’était pas en reste car la journée a été célébré dans le Fouta, plus précisément à Younouféré, en présence du Ministre de la Femme, de la Famille et du Genre, en présence des organisation de femmes rurales, des partenaires techniques et financiers, entre autres autorités administratives et coutumières de la localité.
Relevant « l’importance du poids démographique de la population féminine active en milieu rural mais aussi et surtout de son apport dans la résilience sociale et communautaire à travers la production, l’alimentation, l’éducation et l’amélioration des conditions de vie et de la femme », Mme Ndeye saly Diop Dieng qui indique que malheureusement, « dans les pays en développement, notamment, cet apport substantiel n’est ni valorisé, ni rémunéré au sein de l’écosystème économique alors qu’un accès équitable, entre les hommes et les femmes, aux actifs économiques aurait fait croître la production agricole dans une proportion très appréciable », a plaidé pour que cet écart soit corrigé.
Et évoque l’Objectif de Développement Durable ODD5 qui parle de « l’autonomisation de la femme et de la fille vivant en milieu rural », devenu une prioriti dans l’agenda international et qui vise à corriger « cette disparité qui plombe le développement humain que dans le cadre global de la transformation qualitative de la condition féminine ».
Le Ministre qui a renouvelé ses hommages à toutes les femmes et les filles actives en zone rurale, a salué le leadership et l’activisme positif au sein des écosystèmes ruraux de grandes dames renommées dans la défense et la promotion de la femme rurale dans tous les secteurs à l’instar de Mmes Tiné Ndoye, Korka Diaw, Dieynaba Sidibé, Khady Ndaw, entre autres.
A l’en croire, c’est dans la nécessité « de corriger l’inadéquation entre le rôle et l’apport des femmes dans les équilibres familiaux et la résilience, d’une part et de l’autre, leur faible accès aux actifs économiques et facteurs de productions notamment en zone rurale » et dans « une perspective de diversification des activités et un accompagnement des femmes vers une résilience forte et durable dans leur terroir » que différents investissements ont été réalisés à Younouféré et à Vélingara Ferlo pour ces dernières.
Pour rappel, la 62ème session de la Commission de la Condition de la Femme de l’ONU (CSW62) et la Journée internationale de la Femme ont été placées sous le thème » Problèmes à régler et possibilités à exploiter pour parvenir à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes et des filles en milieu rural » démontrant ainsi l’importance accordée à la femme rurale dans l’agenda international qui l’inscrit dans ses priorités, pour l’année 2018.
Par mounamak
