Cette décision a attribué au Senegal 85% et à la Guinee-Bissau 15 % des recettes résultants de l’exploitation éventuelle des hydrocarbures dans la zone commune. « Nous voulons un nouvel accord qui reflète les intérêts des deux pays », a déclaré De Carvalho, citée par l’agence presse Lusa. La Guinee-Bissau « est aujourd’hui mieux préparée » que par le passé pour défendre son point de vue, a-t-il souligné. Les délégations se réuniront à nouveau, pour achever le projet de révision du nouvel accord de partage des ressources pétrolières, gazières et halieutiques, qui sera signé ultérieurement par les dirigeants des deux pays.
La zone en question couvre environ 25 ooo kilomètres carrés de plateau continental et est gérée par une agence de coopération et de gestion basée à Dakar, actuellement dirigée par l’ancien Premier ministre de la Guinée-Bissau, Arthur Sylva.