Sur 832 742 parrainages rejetés, 174 637 l’ont été pour cause de doublon de signatures pour parrainer les candidats à la candidatures pour la prochaine élection présidentielle du 24 février 2019.
Si l’on sait que selon la loi électorale, il est prévu des sanctions pénales en cas de multiples parrainages, des sanctions pénales, l’on tenterait de se poser la question de savoir ce qui attend réellement ces derniers.
Toutefois, selon certains politologues, « pour des raisons électoralistes, le pouvoir met la pédale douce dans cette affaire ».
Pour ce qui pensaient que ces « fraudeurs » étaient assis sur une poudrière, ils peuvent prendre leur mal en patience.
Toutefois, aussi bien pour le journaliste-politologue Yoro Dia que le professeur de droit pénal El Hadji Iba Barry Kamara, et son collègue constitutionnaliste Abdoulaye Dièye, la réponse est la même, « la loi doit être appliquée dans toute sa rigueur ».