Le docteur Khechen, cardiologue aussi médecin de travail explique comment le vieillissement expose les sujets séniors à la pollution qui affecte leurs poumons et par ricochet, le cœur. En effet note-t-il, le vieillissement des organes rime avec le poids de l’âge. Cela rend vulnérable les personnes âgés qui développent plusieurs pathologies et réceptifs à toutes anomalies. La pollution les affaiblis plus rapidement. Il ajoute que l’activité respiratoire, et celles pulmonaire et cardiaque au fur des ans perd de vivacité et de rythme. Les bronches aussi entrainent une difficulté respiratoire conformément à l’âge. La pollution aggrave cette difficulté de pression pulmonaire et cardiaque. La personne âgée est exposée à l’hypertension artérielle, le diabète l’insuffisance rénale. Par comparaison si chez les enfants le manque de maturité des organes les expose, chez les seniors les vieillissements des organes fait de même
Le Tabac le polluant de proximité qui réduit l’espérance de vie
La pollution par la fumée du tabac pour ne pas dire le tabagisme passif crée les mêmes maladies que chez les fumeurs. La fumée est d’autant plus nocive chez les cardiaques qui ont déjà le cœur fragile. Le tabagisme passif tue plus de 600 000 personnes dans le monde par an. Cette pollution du tabac tue plus que le cancer du col et plus que le paludisme selon les chiffres de l’organisation mondiale de la santé (OMS). Chez les personnes âgées, c’est la catastrophe, la pollution par le tabac réduit fatalement l’espérance de vie. Pour les solutions le docteur Kassé affirme que l’implémentation de loi antitabac qui interdit de fumer dans les endroits publics pourrait être un début de solutions. La pollution de l’air ne brise pas simplement les cœurs, il allonge la liste. « Les substances que contient le tabac sont nocif et attaque le cœur, elles tuent les tissues pulmonaires et agressent la paroi des artères du cœur. Il y a plus de morts subites chez les fumeurs que chez les nons fumeurs, les tabagismes passifs sont aussi concernés par le risque » ajoute le docteur Khechen.