A quelques jour de la double confrontation face au Soudan ( 13 et 16 octobre) qui s’annonce décisive en vue de la qualification à la Can 2019, les doutes continuent de planer sur certains secteurs de jeu de l’équipe nationale. Vu la situation actuelle qui prévaut au niveau de la défense sénégalaise (9 buts encaissés en autant de matchs en 2018), les milieux défensifs ne sont pas exempts de tout reproche. Le faible apport des hommes du milieu a été souligné. En témoignent les quelques spécialistes interrogées sur la question. Roger Mendy, ancien défenseur central des Lions, expliquait, hier, dans nos colonnes : « Pour que la défense soit imperméable, il faut avoir de bons milieux. A chaque fois qu’on perd le ballon, on n’est pas a l’abri d’une situation dangereuse ». Même son de cloche chez Boucounta Cisse, ancien entraineur des U17 : « Sur le plan organisationnel, il faudrait insister sur les positions, c’est-à-dire avoir un rideau défensif devant l’axe central. Il faudra fermer les lignes dès qu’on a le ballon ».
Dans un 4-4-2 en losange ou un 4-3-3 pointé vers le bas que concocte souvent Aliou Cisse, ce sont les duos Gana- Alfred ou Gana-Kouyate qui sont chargé d’intercepter les ballons et biser l’attaque adverse. « Les milieux n’aident pas les défenseurs centraux. Leur rôle n’est pas déterminant. Quand on perd la balle, on constate vite que les milieux défensifs se positionnent dans les 30 mètres de l’adversaire. Ce qui fait que les défenseurs se retrouvent en infériorité numérique ».
