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Manger des choux de Bruxelles aide à réduire le risque de cancer

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Un chercheur anglais révèle en détail l’étude qu’il est entrain de mener actuellement afin de prouver qu’un composant contenu dans les choux de Bruxelles serait efficace pour empêcher le cancer de se développer. 

Les choux de Bruxelles soit on aime, soit on déteste. Mais si vous êtes plutôt pour la deuxième option vous allez peut-être changer d’avis. Dans une interview pour le journal britannique Dailymail, le professeur Richard Mithen, scientifique à la Quadram Institute (Royaume-Uni) explique que les choux de Bruxelles contiennent des composants appelés : glucosinolates. Ces derniers montreraient de plus en plus d’efficacité dans la lutte contre le cancer.

Un effet sur la façon dont le glucose aide le cancer à se répandre ?

Les glucosinolates sont des éléments contenant du soufre et de l’azote qu’on retrouve dans beaucoup de crucifères, mais principalement dans les brocoli et les choux de Bruxelles. Ce sont principalement les glucosinolates qui sont responsables du goût amer que ressentent certaines personnes en les dégustant. « Ce sont des éléments inactifs, mais à la digestion ils se transforment en isothiocianates, un autre élement connu pour ses propriétés anti cancer », explique le scientifique à la tête de plusieurs études sur le sujet. Son groupe d’étude soupçonne un effet sur le métabolisme du glucose et la façon dont le sucre permet au cancer de se développer. « Nous sommes notamment entrain de tester cette hypothèse sur le risque de cancer de prostate agressif », explique le spécialiste.

Un effet déjà prouvé sur le cancer du côlon

Ce n’est pas la première fois que les glucosinates attirent l’attention des chercheurs. En janvier 2018, une étude menée par les chercheurs de l’université de SIngapour avait révélé la mise au point d’un probiotique contenant ce composant. Une fois ingéré par le patient, le probiotique se dépose à la surface des cellules cancéreuses et secrète un enzyme. L’étape importante du processus se produit donc à ce moment précis. La sécrétion va convertir le glucosinolate contenu dans certains légumes, comme le brocoli ou le chou, en un agent anticancéreux. Le but étant que les cellules cancéreuses l’absorbent et soient détruites.

Après avoir mis en exercice leur création sur des souris de laboratoires atteinte de cancer du côlon, les chercheurs avaient rapporté que la tumeur avait réduit dans 75% des cas . En revanche, le probiotique à base de glucosinates n’avait eu aucun effet sur les cellules d’autres type de cancer comme celui du sein ou de l’estomac.

 

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