Et si la présidentielle de 2019 se résumait en un duel à mort entre le président Macky Sall, candidat de sa propre succession, et son rival politique de toujours, l’ancien premier ministre Idrissa Seck ? Tout porte à le croire, au rythme où vont les choses, notamment avec la candidature hypothéquée du candidat déclaré du PDS, Karim Wade, en « exil forcé » au Qatar depuis son élargissement de prison, et celle qui frapperait le député maire de la ville de Dakar, Khalifa Sall.
Une donne qui fait qu’aujourd’hui, « l’ancien gardien des rêves » de Me Wade demeure l’adversaire le plus crédible pour le président de l’Alliance pour la République (APR) en 2019. Un « mortal kombat » aux relents de règlement de vieux comptes, qui s’annonce à la fois palpitants et indécis.
Les résultats n’ont jamais été aussi favorables pour l’ancien premier ministre, Idrissa Seck qui joue, sa der de solder une bonne fois pour toutes, ses comptes avec son ancien subalterne, devenu président de la République.
En effet le président de « Rewmi » et le successeur du « pape de Sopi » à la tête du Sénégal, c’est une inimitié vieille de presque 13 ans. Le premier clash entre Idrissa Seck et Macky Sall a eu lieu lorsque le premier nommé était tout puissant premier ministre de Me Adoulaye Wade, et que le second était ministre des mines. A l’époque, ce sont les carrières de Thiès qui les avaient opposés. En plein conseil des ministres, l’ancien maire de Fatick avait osé défier Idrissa Seck qui lui avait intimé l’ordre de procéder à la fermeture de ces fameuses carrières.