En conférence de presse co-animé avec le président de la République du Libéria hôte du Sénégal, le président Macky Sall a apporté sa réponse au leader du parti Rewmi. En effet, Idrissa seck demandait qu’on rende public l’accord signé avec la Mauritanie. Un accord qui entre dans le cadre de l’exploitation du gaz. Une réplique du berger à la bergère à la limite mettant à nu « une ignorance complète de la démarche à avoir dans les relations internationales ». Selon le chef de l’Etat, les Etats sont organisés. « Il faut vraiment ne rien comprendre dans les relations internationales pour croire qu’un État puisse signer un accord international et que cet accord soit secret » a renseigné le chef de l’Etat. Toujours dans sa logique de répondre à cette interpellation, le président sall a notifié que c’est « méconnaître même l’organisation de l’Etat que d’avancer certaines thèses à la limite impossible ».
Dans la même lancé, il a tenu à expliquer le procédé à suivre pour signer des accords entre des pays. Selon lui, ces accords doivent être ratifiés et promulgués en dernière instance par le président de la République. Et d’approfondir son argumentaire, « quand on parle de ratification, on retourne le pouvoir aux représentants du peuple qui sont les députés. Donc, cet accord va être présenté en conseil des ministres qui va l’adopter. Et le président va l’envoyer au Parlement qui va l’examiner ». A cela s’ajoute que le ministre des Affaires Etrangères va être au parlement pour répondre aux interrogations des parlementaires qui poseront toutes les questions qui concernent le dossier qu’ils vont étudier. Il reviendra ainsi audit ministre d’expliquer les tenants et les aboutissants. Le président de se demander comment est ce qu’on peut poser des questions sur des choses qui ont étaient faites publiquement.