Le Fonds des nations unies pour la population (UNFPA) a organisé ce matin un déjeuner pour établir son rapport sur le dividende démographique. Et pour cette année, c’est le quartier de Fass qui a été choisi pour l’opérationnalisation.
Selon Mabingué Ngom, directeur régional de l’UNFPA, c’est un bilan satisfaisant qu’ils ont tiré pour l’année 2017. Et d’ajouter que : nous pensons qu’il était opportun de rendre compte aux représentants des pays pour lesquels nous travaillons. C’est-à-dire étaler ce que nous avions fait en 2017, et étaler ce que nous voulons faire pour 2018. Mais également recueillir leur avis et leur appréciation sur ce que nous pouvons faire pour mieux les accompagner dans leur choix »
Mabingué a aussi renseigné qu’« aujourd’hui, nous avons lancé des actions pilotes que pouvons valoriser promouvoir et passer à l’échelle et faire en sorte que l’objectif qui est le dividende démographique qui est la transformation des vies des populations sur le terrain-là ou nous en avons plus besoin».
« Et pour cette année c’est le quartier de Fass qu’on a choisi pour tester l’opérationnalisation du dividende démographique. Malgré sa proximité avec l’université Cheikh Anta Diop dont le bon nombre de ses étudiants rentre à Fass pour dormir et un nombre important d’instituts de formations professionnelle, Fass demeure une poche de pauvreté en plein milieu de quartiers riches, Point E et Fann Résidence », soutient-il.
Et ce dernier de joindre que « sur le plan de l’emploi, les jeunes même diplômés ne trouvent pas d’emploi ne trouvent que des emplois précaires. Ce qui fait que le taux de chômage est environ 19% cachant un sous-emploi beaucoup plus élevé et une prépondérance d’activités mal rémunérées dans le secteur informel ».
D’où la nécessité de promouvoir la formation professionnelle en tenant compte des réalités du marché du travail. L’entreprenariat est généralement autofinancé, l’accès au crédit étant trop faible. Cette situation économique alimente l’insécurité comme conséquence de la délinquance juvénile, l’usage de la drogue et la prostitution », a conclu le directeur régional de l’UNFPA.
Par Cheikh Oumar GUEYE
