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 L’Ucad  se dote  d’un centre d’excellence africain pour 4 milliards

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 Pour une valeur de 4 milliards de Francs Cfa, la faculté de médecine  s’est    dotée  du projet  de centre d’excellence africain pour la santé de la mère et de l’enfant. Un projet de l’association des universités africaines qui vise une spécialisation régionale des universités.  

Le chômage du personnel de santé est une réalité, mais c’est une question très complexe. Le Sénégal  a un gap en termes de ressources humaines à combler. « Nous avons un gap, nous allons faire des efforts avec les autorités parce que l’Etat ne peut pas tout faire, à travers les partenaires, tout faire pour mobiliser le maximum de ressources pour former les ressources humaines et essayer de combler ce manquement »  s’est exprimé hier face à la presse Professeur Ousmane Ndiaye. Pour le   chef de service de pédiatrie de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, directeur adjoint du centre d’excellence africain pour la santé de la mère et de l’enfant, il ne s’agit pas parfois de problème de   disponibilités de ressources, mais de répartition. « On l’a vu avec certaines spécialités la gynécologie obstétrique, la pédiatrie où la plupart des médecins formés restent à Dakar. Il faudrait des mécanismes de motivation de ces personnes pour qu’elles aillent dans les zones où le besoin est important. C’est un défis qu’on doit relever pour faire  de tel sorte  que, la couverture soit efficace dans le territoire national » dit-il.

C’est d’ailleurs dans ce sens que s’inscrit  le  centre d’excellence africain pour la santé de la mère et de l’enfant. C’est un projet de l’association des universités africaines qui vise une spécialisation régionale des universités.  En effet, après une compétition, l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) a été choisi pour l’abriter. Il s’agit d’un centre sous régional dont l’un des objectif est de répondre à la nécessité de réduire tout ce qui est morbidité, mortalité maternelle infantile, améliorer la nutrition par le biais de la formation diplômente des agents, ou la formation sur les compétences qui permettent d’être opérationnel sur le terrain.  Egalement, la recherche action qui permet la prise de décision. . A cela s’ajoute un renforcement de la coopération au niveau national et international pour mieux optimiser les ressources. « Ce centre répond aux besoins exprimés dans tous les pays, d’atteindre les objectifs qui ont été décrits dans les différents foras qui visent à améliorer la santé de la population et atteindre les objectifs du développement durable. Il faut que nos universités puissent servir nos populations par le biais d’intervention réaliste à haut impact » explique le professeur.

« Le montant du financement de ce centre est de 8 millions de dollars soit 4 milliards. Mais ce ne sont pas ces 4 milliards qui sont dans le compte du projet ». Dans ce type de projet, dont la gestion est axée sur les résultats, c’est une partie des fonds qui est mise dans les comptes du projet, qui font servir à l’investissement pour aller atteindre des résultats qui ont été défini de commun accord avec le bailleur. «  Donc c’est une gestion axée sur le résultat. Les 10% sont dans le compte, mais tout le reste doit être cherché sur les résultats. Cela nous permettra de nous mobiliser. A travers ce projet, nous ferons de sorte que tous les pays aient le même niveau de formation » poursuit le professeur Ndiaye.

Autres sens de ce projet, tout faire pour combler le gap de ressources humaines. La demande est trop forte par rapport à l’offre. Dans les hôpitaux  par exemple, il est noté une surcharge de travail dû au fait que les ressources humaines ne sont pas suffisants. « Dans le cadre de ce projet, nous faisons tout pour augmenter la disponibilité des ressources humaines. Pas seulement en quantité, mais surtout en quantité et en qualité. Parce qu’il ne s’agit pas d’être formé pour être efficace. Il faut être bien formé pour être efficace. Formé selon des standars qui seront reconnus, mais également pour répondre à des besoins très spécifiques » notifie le doyen  de la faculté.  Qui ajoute que : « Dans le plan de mise en œuvre, nous avons tout faire pour que les offres de formation répondent à cela. Dans la mise en œuvre, vous verrez que toutes les formations qui sont inscrites dans le document sont des formations dont la promotion est faite par le ministère de la santé. Nous accompagnons le ministère de la santé à mieux améliorer la santé des populations et réduire la morbidité et la

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