Arrêté au rond-point Sandaga alors qu’il marchait vers le ministère de l’Intérieur, Thierno Bocoum n’a recouvré la liberté que ce matin du mercredi 5 septembre, en même temps que d’autres responsables politiques. A sa sortie du commissariat central, le leader du mouvement Agir s’est confié à nos confrères de Sud fm pour pester sa colère contre les agissements du régime. Ce qui accentue son courroux, c’est cette mise au frais d’un peu moins de 24 h sans procès-verbal. Thierno Bocoum assimile ces arrestations à une prise d’otage. « Il n’y a rien aujourd’hui qui prouve qu’on a été retenu à la police. Nous n’avons même pas été entendus », a-t-il tonné, dénonçant l’utilisation des forces de sécurité, la violation de la loi qui autorise la manifestation, dans l’objectif d’atteindre des adversaires politiques.
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