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LIBERAUX ET SOCIALISTES EN DECADENCE : Comment Wade et Tanor ont ‘’tué’’ le PDS et le PS

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Le monde socialiste et le monde libéral s’effondrent. Les Socialistes croyaient être le Sénégal. Les libéraux s’estimaient détenteurs de la vie et de la mort de chacun et de tous. Aujourd’hui, ces deux partis vivent différemment mais tragiquement une période d’expiation politique. Ils ont perdus et ils se perdent. Un vieux régime socialiste amorphe s’est écroulé en 2000 et un régime libéral prédateur s’est effondré 12 ans après.

Et la ’’Tanorie’’ ‘’acheva’’ le PS

C’est en mars 1996 que le PS a été atteint du virus de la déconfiture politique qui consacrait le début de sa fin. Un Tocard a voulu engranger l’héritage politique du Baobab Senghor par une paradoxale et démoniaque  désenghorisation malhabilement débutée avec Abdou Diouf. Celui-ci aurait le cœur meurtri par l’altération, par la Tanorie, du Vert socialiste en cours de fonte dans le chocolat-beurre ou marron-beige d’un Macky qui a fané la rose !

Ce sombre socialiste qu’aucun charisme n’illumine a rendu le PS agonisant en l’infectant de clanisme pervers. Un mouvement OTD même fut crée, endiguant les Socialistes authentiques au bénéfice d’un tueur politique froid qui ne daigna même pas, quand le PS dégringola en 2000,  partager le supplice carcéral de 11 mois  de ce DG de la Lonase d’alors qui l’avait crée. Ce Tocard en chef du clan socialiste des perdants  ne conspire  que pour être nommé quelque part, même à la tête d’une Institution bonbon ! Le HCCT.

Mais ce bonbon est indigeste pour contenir l’expiation d’un appareil politique vieux de 70 ans. Cet appareil, rouillé, s’effondre et vit la fin de son Histoire par une noyade dans un océan de forfaitures et une guerre de survie entre des Tocards qui ne gagnent pas et des Gagnants, élus locaux, qui refusent aux Tocards une fugue dans un Macky qui la nourrit.

PDS : le ‘’Roi’’ Wade radote, les roitelets délirent

Le PDS n’a jamais été. Seul Wade a existé. Le parti a été lui, et fut Sa propriété. A la retraite politique malgré le papotage, son âge lui impose un éloignement définitif. C’en est ainsi fini pour le PDS qui sanglote, sanglote et sanglote. Parti bâtisseur mais d’une férocité prédatrice incommensurable, il est aujourd’hui mort, subissant des cassures irréversibles. C’est la Fin de l’Histoire. La perte du Pouvoir, l’échec de la dévolution monarchique de l’Etat et du parti  au fils du père fondateur, l’absence de leader alternatif crédible et charismatique a mis le PDS dans un état de nécrose et d’apoptose qui a bouleversé son système immunitaire, provoquant défections et naissance de mouvements disperses.

Au Sénégal, ces milles anciens Ministres d’Etat, petits roitelets sans tiares, ni couronnes, ni  auréoles croient chacun être  destinataire et dépositaire de la légitimité. Certains, pilleurs libéraux de finances publiques, ont honteusement décampé vers Macky, le diable d’hier devenu l’archange aujourd’hui. D’autres épient une porte  d’entrée. Et le PDS continue sa décadence mortelle et irréversible comme un monstre qui agonise.

Comme le PS,  le PDS est mort ! Les deux partis sont dans un état d’arrêt cardio-circulatoire. Malgré les tentatives de réanimation cardio-pulmonaire appelées démarches de réconciliation par les Sages du PS et appel à l’unité par les Vétérans libéraux, les deux partis s’effondrent et vivent une fin de l’histoire. Ils sont ankylosés. La souveraineté de la vérité, l’urgence d’un renouvellement du personnel politique, le démasquage des pirates chasseurs de trésors financiers et les exigences du temps rendent le-PS et le PDS incapables de redevenir ce qu’ils furent à cause de ce qu’ils firent.

Ils sont presque tous morts, incapables de résister à la géopolitique nouvelle, d’incarner des valeurs novatrices en créant une dynamique de reconquête d’un Pouvoir qui est respectivement tombé de leurs mains. Ils sont encore des cadavres politiques qui refusent de mourir. Mais ils sont à terre !

 

La Rédaction

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