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LES OBSTACLES  DE LA PRATIQUE DE LA CHIRURGIE AU SENEGAL

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La faculté de médecine, de pharmacie et d’odontologie a organisé les 3emesjournées de chirurgie pour se pencher sur les urgences, les tumeurs, les innovations en chirurgie et la hernie et ses complications. Une occasion de passer en revue les problèmes qui freinent la pratique de cette branche médicale qui ont pour noms le déficit de ressources humaines, les plateaux techniques non conformes aux interventions.

Mamadou Cissé professeur de chirurgie générale nous renseigne à cet effet que « ces journées sont une occasion de parler des nouvelles techniques c’est qu’au début dans la cure des hernies, on utilisait les tissus de l’individus directement pour les fermer mais on s’est rendu compte que dans le temps, la solidité de cette réparation se détériorait et maintenant la nouveauté actuelle c’est de mettre un matériel extérieur à l’organisme qu’on appelle prothèse que l’on met et qui permet de renforcer ce que nous faisons qui est durable dans le temps, c’est moins abusif ».

D’après le spécialiste pour la hernie, on ne peut pas parler de problème de santé public mais c’est l’une des pratiques les plus rencontrées en chirurgie le danger c’est qu’elle peut se compliquer et va nécessiter une intervention en urgence.

Il souligne dans ce sens que « ce n’est pas tous les chirurgiens qui pratiquent la hernie c’est les chirurgiens généralistes, pédiatres et urologues par agrégation ». En arborant le travail sur le terrain, le spécialiste de confier qu’ « il y a un déficit qui présente aussi des disparités des ressources humaines selon les normes de l’Oms sauf à Dakar où il y a une forte concentration. Il faut pouvoir les postes vacants Les étudiants en spécialisation sont intéressés par la chirurgie même si les conditions sont difficiles dans les frais d’inscription 5 ans après le doctorat pour se spécialiser peut freiner certains mais de plus en plus, ils commencent à s’intéresser à cela ». « Les techniciens sont bien formés mais nous ne pratiquons pas l’art comme on aurait voulu le faire parce qu’il y a souvent un problème environnemental, de plateaux techniques mais également de l’organisation, pour moi, le réel défic’est de relever  le plateau technique et de passer à des interventions beaucoup plus lourdes qui ne sont pas encore accessibles pour nous », a conclu M. Cissé.

Suzanne SY

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