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Lenteurs dans le dossier de Mouhamadou Fallou Sene : Son père toujours meurtri…

La mort de Mouhamadou Fallou Sene est toujours fraiche dans les mémoires. Du coté de sa famille, le deuil reste toujours intact, trois (3) mois après (15 mai-15 aout 2018). Son père, Abdoulaye Sene, joint au téléphone, laisse entendre : « J’ai le cœur meurtri, je ne peux pas en dire plus ». C’est ainsi qu’il a raccroché. Auparavant, Abdoulaye Sene a affirmé que « des billets pour se rendre à la Mecque ont été donné, comme promis ». A Patar, distant de huit kilomètres de la commune de Diourbel, la douleur est toujours vive. « En ce qui concerne les emplois et autres, l’échéance n’est pas encore arrivée », souligne-t-il. Mais pour ce qui est de l’avancée du dossier afin que justice soit faite, le vieux Abdoulaye Sene en laisse la charge à qui de droit. «  Sur cela, je n’en sais rien, mais je crois que notre avocat fait le suivi nécessaire », poursuit-il. Justement, l’avocat de la famille, Me Assane Dioma Ndiaye, va droit au but pour dénoncer les lenteurs notées dans cette affaire du meurtre de l’étudiant Mouhamadou Fallou Sene. « Il n’y a aucune évolution. On ne sent pas la justice bouger et c’est toujours cette justice qui sait être diligente, qui sait être expéditive par rapport à certains dossiers, mais qui marche à pas de caméléon dans d’autres dossiers », déplore Me Assane Dioma Ndiaye, avocat de la famille. Selon lui, la Justice doit aujourd’hui se sentir mal à l’aise de voir qu’elle ne répond pas aux aspirations et aux attentes du citoyen. « Cette affaire sera élucidée d’une façon ou d’une autre, avec la possibilité de saisir le Doyen des juges d’une plainte avec constitution de partie civile », souligne Me Assane Dioma Ndiaye. Et mieux, une saisine des juridictions supranationales est en ligne de mire pour accélérer ce dossier. «  Il y a d’autres juridictions supranationales qui pourront être saisies », poursuit-il.