C’était hier, lors de la cérémonie d’ouverture du 5e congrès Francopol organisé à Dakar que Sophie Hatt, présidente du Francopol, a précisé que : « L’objectif de ce congrès est de partager avec nos partenaires sénégalaise les bonnes pratiques, nos connaissances en matière de lutte contre le terrorisme, la criminalité organisée, les flux migratoires, mais notamment acquérir des connaissances que nous mettrons à notre disposition. Concernant ces bonnes pratiques en termes de prévention des risques sur les nouvelles menaces, Sophie a soutenu que : «le Sénégal est un excellent élève.
Dans le même temps que se tient le congrès de francopol, se tient un exercice régional de lutte contre le terrorisme qui a été joué dans plusieurs pays ».
« Pour cette année, on a choisi Dakar pour ce 5e congrès car les autres se sont toujours tenus en Europe et dans le continent américain. Il nous a semblé nécessaire de l’organiser en Afrique plus particulièrement au Sénégal puisque la francophonie est centrée en Afrique », a indiqué Mme Hatt.
De son côté le commissaire Moustapha Diouf, directeur des études à l’Ecole Nationale de Police (ENP), a soutenu que : « Les défis et les enjeux sont nombreux. Et c’est liés aux nouvelles menaces notamment le terrorisme, cybercriminalité, c’est-à-dire les réseaux sociaux et l’internet. Il y’a aussi l’émigration irrégulière. C’est des défis dont la police et la gendarmerie ont décidé de relever ». D’ailleurs il renseigne qu’il y’a la création de la : « cellule de lutte antiterroriste (CLAT) au niveau du ministère de l’intérieur dont les missions et les plans d’actions sont déclinés. Il y’a également un comité interministériel de coordination des opérations antiterroriste qui est basé également au niveau du ministère de l’intérieur et bien d’autres action qu’on a réalisé avec des exercices en collaboration avec d’autres pays qui ont vécu ces expériences malheureuses dans le terrorisme ».
Cheikh Guèye
