Au terme de l’interrogatoire du juge, la 2e épouse sur demande du juge a donné un message « nous voulons rentrer, s’il y a quelque chose d’anormale qu’on a fait, on s’en excuse »
Tu regrettes quelque chose lui dit le juge Samba Kane
Non, répond-t-elle, je ne crois pas qu’on ait fait quelque chose reprochable
Coumba Niang plaide Non Coupable
2e
épouse de Makhtar Diokhané : stagiaire enseignante dans une école franco arabe, elle est titulaire d’un Cfee et d’un Brevet en Arabe. Domiciliée à Guédiawaye, elle est poursuivie pour acte de terrorisme, association de malfaiteurs, acte de terrorisme par menace pour trouble à l’ordre public, financement du terrorisme, et blanchiment de capitaux, la prévenue plaide non coupable.
« Après l’arrestation de mon mari au Nigéria, j’envisageais d’y aller pour aller le voir, mais ma pièce d’identité s’est perdue. J’ai parlé avec un supposé avocat de mon mari au téléphone, il m’a demandé 200 milles, et c’est suite à cela que je suis repartie à Kaolack pour une troisième fois voir l’Imam Ndao. Je lui ai fait part de mon intention, il m’a dit de ne pas y aller, car ce n’est pas sûr » a-t-elle fait savoir au juge.
Procureur-Coumba Niang
Lorsque son mari lui a donné cet argent, elle lui a demandé la provenance de cet argent. Elle a dit devant les enquêteurs que son mari lui a dit qu’une partie de cet argent devait servir à un travail des «MBOK » (appellation des disciples revenus du Nigéria). Son mari lui a certifié de la légalité de l’argent. Je gardais cet argent avant même le départ de mon mai qui m’a sommé de n’en parler à personne.
« Boubacar est le supposé avocat qui m’a contacté, à deux reprises je lui ai envoyé 100 mille par Wari. Le manifeste rédigé par son époux notamment des livres de jihad, un livre manuel à l’usage du djihadiste, les techniques et stratégie de combats et de déstabilisation de l’Etat ont été retrouvés dans sa chambre. « Je n’ai jamais lu ça » dira Coumba Niang