Comme en 2011, le Sénégal risque de revivre de connaître encore un année chaude sur le plan social, alors que le Président avait décrété lors d’un conseil des ministre que « 2018 sera une année sociale ».
Avec les pro Khalifa Sall qui mènent leur dernier combat, les amis et familles de Imam Ndao et Cie qui se rabattent sur la bataille de la communication, les enseignants du Saes, les autres syndicats des enseignants et médecins qui menacent, sans compter le terrorisme qui guette nos frontières, les choses risques d’aller mal les jours à venir, à en croire DakarTimes qui est revenu sur le sujet dans sa parution du jour.
Selon nos confrères, le Président de la République n’aurait jamais imaginé faire face à un tel rassemblement de mauvais coups à quelques mois de l’élection présidentielle alors que 2012, il assiste de plus en plus à l’effritement de son électorat qui baisse progressivement à chaque élection.
Le Président dont les craintes de briguer un second mandat se font de plus en plus sentir, doit faire preuve de réalisme politique, doublé de chance, afin de faire revenir les sénégalais à de meilleurs sentiments par rapport à l’urgence de retrouver leur confiance à un gouvernement qui semble oublier les principales préoccupations des populations pendant ces 6 ans passés.